Matthias Altwegg

Pas­teur de la see­tal chile

L’êt­re humain a été créé avec un potentiel rela­ti­on­nel qui néces­si­te à la fois une rela­ti­on ver­ti­cale avec Dieu et une rela­ti­on hori­zon­ta­le avec les gens. Dans une ami­tié, il y a des élé­ments natu­rels et aus­si des élé­ments sur­na­tu­rels. Lors­que les deux sont réunis, un lien plus fort se crée. Dans un maria­ge, il y a en plus l’a­mour roman­tique. C’est la con­di­ti­on opti­ma­le pour que les con­joints puis­sent se sou­te­nir et s’ac­com­pa­gner sur le che­min de la re-créa­ti­on. Dans Genè­se 1 et 2, Dieu con­temp­le sa créa­ti­on et la pour­voit à plu­s­ieurs reprises… 
«Sou­met­tez-vous les uns aux aut­res dans la crain­te du Christ» (Ephé­si­ens 5:21). Cet­te phra­se est l’ou­ver­tu­re du grand pas­sa­ge sur le maria­ge dans Ephé­si­ens 5. En fait, elle con­ti­ent déjà tout ce qu’il faut pour un maria­ge heu­reux et épanouis­sant. C’est simp­le et ça deman­de du cou­ra­ge. Si tu fais pas­ser ton bon­heur per­son­nel en pre­mier et que tu t’ef­forces d’êt­re heu­reux à tout prix, tu es sur la bon­ne voie pour perd­re aus­si ta der­niè­re part de bon­heur. Unbro­ken est un film passionnant… 
Avec la phra­se «Exami­nez tout et rete­nez ce qui est bon» (1Thessaloniciens 5,21), Paul invi­te d’a­bord l’ég­li­se de Thes­sa­lo­ni­que de l’é­po­que, mais aus­si nous, à une ouver­tu­re con­fi­an­te envers le Saint-Esprit. Les audi­teurs peu­vent être cri­ti­ques et ont la tâche d’ex­ami­ner ce qu’ils enten­dent. Quels sont les cri­tères appro­priés pour cet examen ? «Exami­nez tout et rete­nez ce qui est bon» (1Thessaloniciens 5,21 EU) – c’est le con­seil de l’an­née 2025 de Herrn­hut. Per­son­ne ne pen­se qu’il faut tout… 
Le pro­p­hè­te Sopho­nie invi­te le peu­ple d’Is­raël à se réjouir et à pous­ser des cris de joie à une épo­que sombre. La rai­son en est l’e­s­poir. Sopho­nie pou­vait regar­der à l’ho­ri­zon et y voir une image inspi­ran­te de l’a­ve­nir. Com­me l’ac­com­plis­se­ment final de cet­te image n’a pas enco­re eu lieu, nous pou­vons enco­re aujour­d’hui nous réjouir avec espoir de not­re ave­nir. Ma mère a eu une pre­miè­re nais­sance très dif­fi­ci­le, accom­pa­gnée de beau­coup de souf­france. Et pour­tant, elle était prête à être encein­te cinq fois de plus.… 
Avent signi­fie arri­vée. Lors­que Jésus est venu au mon­de à Beth­lé­em il y a deux mil­le ans, la plu­part des gens ne pou­vai­ent pas asso­cier cet évé­ne­ment à leur atten­te du Mes­sie. Nous som­mes éga­le­ment dans une péri­ode de l’A­vent où nous atten­dons le retour de Jésus-Christ. Comp­te tenu du temps limi­té, nous devons fai­re preuve de sages­se et être vigi­lants. La rédemp­ti­on per­son­ni­fiée, Jésus-Christ, est pro­che. La nuit est bien­tôt ter­mi­née et le jour se lève. Il y a une vieil­le his­toire d’un roi qui… 

Chrétien ou disciple

24 novembre 2024 
Nous vivons dans une cul­tu­re ecclé­si­as­tique dans laquel­le une per­son­ne peut deve­nir chré­ti­en­ne, mais ne doit pas néces­saire­ment être un disci­ple de Jésus. Dans les quat­re bio­gra­phies de Jésus, il n’y a que la distinc­tion ent­re peu­ple et disci­ple. La caté­go­rie de chré­ti­en où l’on fait une priè­re de pas­sa­ge, où l’on croit en une série d’ens­eig­ne­ments sur Dieu et où l’on va à l’ég­li­se pour s’assurer ain­si d’al­ler au ciel après sa mort, n’e­xis­tait pas. Un disci­ple de Jésus est com­me un apprenti,… 
Cet­te pré­di­ca­ti­on s’in­scrit par­fai­te­ment dans la con­ti­nui­té des trois der­niè­res pré­di­ca­ti­ons sur le thè­me du par­don. Le prin­ci­pe de Paul est le sui­vant : «Ne te laisse pas vain­cre par le mal, mais sur­mon­te le mal par le bien». (Romains 12,21). Mais il ne se con­tente pas de cet­te décla­ra­ti­on géné­ra­le, il nous off­re cinq pos­si­bi­li­tés de le fai­re. Enfin, nous app­re­nons com­ment les disci­ples de Jésus peu­vent avoir la force et l’a­mour de par­don­ner ain­si et de mener une tel­le vie. En octobre 2006, un… 
La troi­siè­me dimen­si­on du par­don chré­ti­en est la récon­ci­lia­ti­on avec la per­son­ne avec laquel­le nous som­mes en con­flit. Le véri­ta­ble objec­tif du par­don est de recon­strui­re une rela­ti­on de con­fi­ance. Pour ce fai­re, nous iden­ti­fi­ons clai­re­ment not­re pro­pre part du con­flit et nous en rep­en­tons. Ensuite, nous off­rons le par­don à l’aut­re per­son­ne et décla­rons renon­cer à la répa­ra­ti­on. En out­re, Jésus nous deman­de de sur­mon­ter le mal par le bien. Il y a trois dimen­si­ons fon­da­men­ta­les du par­don chré­ti­en. Pre­miè­re­ment, il y a… 
Il y a trois dimen­si­ons fon­da­men­ta­les du par­don chré­ti­en. Pre­miè­re­ment, il y a la dimen­si­on ver­ti­cale – le par­don de Dieu envers nous. Deu­xiè­me­ment, il y a la dimen­si­on inté­ri­eu­re – le par­don que nous accordons à tous ceux qui nous ont fait du tort. Troi­siè­me­ment, il y a la dimen­si­on hori­zon­ta­le – not­re volon­té de nous récon­ci­lier. La dimen­si­on hori­zon­ta­le est basée sur la dimen­si­on inté­ri­eu­re, et la dimen­si­on inté­ri­eu­re est basée sur la dimen­si­on ver­ti­cale. Dans cet­te pré­di­ca­ti­on, il est sur­tout ques­ti­on du par­don inté­ri­eur. Un de mes amis pas­teurs qui, l’an­née der­niè­re, à cau­se d’un… 
Être un disci­ple de Jésus signi­fie mener une vie de par­don per­ma­nent. La para­bo­le d’un hom­me suren­det­té auprès du roi nous ens­eig­ne les prin­cipes du par­don. En la per­son­ne du roi, Dieu fait quat­re cho­ses – il amè­ne l’hom­me dése­spé­ré­ment endet­té devant lui, mais il a ensuite pitié de lui, lui par­don­ne sa fau­te et le libè­re. Le roi ne peut fai­re cela que par­ce qu’il est prêt à assu­mer lui-même la det­te. C’est ce que Dieu a fait en la per­son­ne de… 

Succession et infrastructure

08 sep­tembre 2024 
Quel­le est la place et l’im­portance de l’in­fra­struc­tu­re dans la vie de l’ég­li­se ? Dans l’an­ci­en Israël, le temp­le était le lieu de la pré­sence de Dieu. Dieu habi­tait par­mi les hom­mes. Sa pré­sence était liée à une mai­son. Depuis Jésus, ses disci­ples for­ment ensem­ble la mai­son dans laquel­le Dieu habi­te. Les bâti­ments et l’in­fra­struc­tu­re ont per­du leur importance indis­pensable, mais ils con­ti­nuent à ser­vir de loge­ment uti­le à la mai­son de Dieu actu­el­le, l’ég­li­se, pour offrir un espace à leur vie com­mu­ne devant et avec Dieu. Le … 

L’eau de la roche

01 sep­tembre 2024 
Par deux fois, le Dieu, l’É­ter­nel, a fait cou­ler de l’eau d’un rocher pen­dant les 40 ans de désert et l’a uti­li­sée pour nourr­ir un peu­ple de mil­li­ons de per­son­nes et ses ani­maux. Par­ce que les actions de Moï­se à Kadès (= être saint) ne cor­re­spon­dai­ent pas aux ins­truc­tions de Dieu, il n’a pas pu ent­rer dans la terre pro­mi­se. Cela sem­ble très dur au pre­mier abord, mais en y regar­dant de plus près, cela se com­prend. L’épi­so­de de l’eau du rocher est une illus­tra­ti­on de l’at­ti­tu­de d’un disci­ple envers Jésus. Le peu­ple d’Is­raël se trouvait… 
Face à des mil­liers de per­son­nes et seu­le­ment deux pois­sons et cinq pains dans les mains, Jésus a encou­ra­gé ses amis en dis­ant : «Don­nez-leur vous-mêmes à man­ger». Pour que Jésus puis­se fina­le­ment fai­re le mira­cle de l’a­li­men­ta­ti­on, Il devait voir la faim des gens et un gar­çon devait four­nir ses mode­s­tes res­sour­ces. Dans le même pas­sa­ge, Jésus expli­que qu’il est le pain de vie. Inspi­rés par ce mira­cle de l’a­li­men­ta­ti­on, nous vou­lons dis­tri­buer le pain qu’est Jésus aux per­son­nes qui nous entourent.… 
La tra­ver­sée du désert du peu­ple d’Is­raël ent­re l’Egyp­te et la Terre Pro­mi­se est une image de la suite de Jésus. Lors­que les Israé­li­tes ont ren­con­tré les enne­mis Ama­lé­ci­tes, ils ont réus­si à rem­porter la vic­toire grâce à une stra­té­gie à deux volets : La priè­re et l’at­taque. Avec cet­te stra­té­gie, un disci­ple de Jésus sera éga­le­ment vic­to­rieux face à ses défis. Lors­que l’é­qui­pe natio­na­le suis­se de foot­ball a été éli­mi­née aux tirs au but en quart de fina­le cont­re l’An­gle­terre, cer­ta­ins ont uti­li­sé l’ex­pres­si­on con­s­acrée «tu ne peux pas tou­jours gagner». C’est… 
Après que les Israé­li­tes se soi­ent plaints à leur chef Moï­se du man­que de nour­ri­tu­re, Dieu a mis en place le ser­vice de repas le meil­leur et le plus fia­ble au mon­de, avec des liv­rai­sons quo­ti­di­en­nes. La seu­le excep­ti­on était le sab­bat. Mais com­me deux por­ti­ons arri­vai­ent la veil­le, cela n’empê­chait pas l’ap­pro­vi­si­on­ne­ment. Com­ment pou­vons-nous fai­re l’expé­ri­ence de Dieu com­me not­re pour­voy­eur ? Beau­coup d’hom­mes ont pas­sé des heu­res très péni­bles au ser­vice mili­taire. Une fois, je n’é­tais pas assez bien rasé lors du bivouac. En con­sé­quence, l’u­ne des nuits sui­van­tes, j’ai été… 
Dieu con­duit son peu­ple à tra­vers le désert en tou­te con­nais­sance de cau­se pour les mett­re à l’é­preuve. L’é­preuve ne vient pas par mal­veil­lan­ce, mais pour ren­forcer la foi et la con­fi­ance du peu­ple. Un morceau de bois rend douce l’eau amè­re. Cet­te expé­ri­ence fait réfé­rence au bois de la croix sur lequel Jésus a sur­mon­té l’a­mer­tu­me de not­re vie, de not­re aban­don, de not­re per­di­ti­on et même de l’a­mer­tu­me de la mort. En out­re, elle répond à la ques­ti­on com­ment deve­nir un chê­ne de jus­ti­ce au lieu d’un chê­ne amer… 
Il est remar­quable, et ce n’est pas un hasard, que la Pen­te­côte ait coïn­ci­dé avec le jour où les Juifs célé­brai­ent Shavouot. Dieu vou­lait faci­li­ter la tâche aux Juifs et les aider à voir le lien ent­re le don du Saint-Esprit et Shavouot. Shavouot est la fête des pré­mic­es et de la paro­le de Dieu. Ce jour-là, le peu­ple célé­brait le fait que la Torah lui avait été don­née au Sinaï. Par l’E­sprit Saint, la Torah a été trans­mi­se aux disci­ples de Jésus à la Pentecôte… 
Le che­min du peu­ple d’Is­raël de l’Egyp­te vers la Terre Pro­mi­se est com­me un liv­re d’i­mages pour sui­v­re Jésus-Christ. La tra­ver­sée de la mer Rouge est une para­bo­le du bap­tê­me. Après le bap­tê­me, on ne va pas tout droit vers la Terre Pro­mi­se, mais on tra­ver­se le désert pen­dant qua­ran­te ans. Le désert est l’en­droit où l’on remet les comp­teurs à zéro et où l’on se prépa­re à la future patrie. Un pas­teur et un hip­pie sont assis sur un banc dans un parc. Le… 
Avec un peu de recul, il est par­fois plus faci­le de dire quels ont été les fac­teurs décisifs dans la vie de quel­qu’un. L’au­teur de l’é­pît­re aux Héb­reux fait exac­te­ment cela en regar­dant en arriè­re Abra­ham, le modè­le de la foi. Abra­ham savait que sa patrie n’é­tait pas ce mon­de et il avait con­fi­ance en la puis­sance de la résur­rec­tion. Cet­te façon de pen­ser était la con­di­ti­on pré­alable à son obé­is­sance et à une véri­ta­ble ado­ra­ti­on de Dieu – et elle l’est enco­re aujour­d’hui pour sui­v­re le Christ. Abra­ham et Sarah avai­ent la pro­mes­se qu’à tra­vers eux,… 
La résur­rec­tion de Jésus-Christ est le moment clé ulti­me de l’his­toire du mon­de. Si cela ne s’est pas réel­le­ment pro­duit, la foi en Jésus-Christ n’a aucun sens. La résur­rec­tion du Christ a don­né une gran­de impul­si­on, une nou­vel­le pro­fon­deur et une ori­en­ta­ti­on tran­s­cen­dan­te à la vie de disci­ple. Le Christ res­su­s­ci­té est la pierre angu­lai­re sur laquel­le tout doit s’a­li­gner. Mais la foi en la résur­rec­tion est aus­si cho­quan­te et sus­ci­te de la résis­tance. Récem­ment, j’ai lu l’a­vis de décès de la femme d’un pas­teur et là, on… 
Quand Eli­sa a été appelé à suc­cé­der à Elie, il a sacri­fié ses bovins et ses attel­ages qui assu­rai­ent ses reve­nus pour son «anci­en­ne vie». Il cou­pa le pont der­riè­re lui et regar­da devant lui. Quel­ques cen­tai­nes d’an­nées plus tard, Jésus dési­gne­ra exac­te­ment ce com­porte­ment com­me con­di­ti­on pour sui­v­re Jésus. Eli­sa est en train de labou­rer avec dou­ze attel­ages. La char­rue légè­re est maniée d’u­ne seu­le main. Cet­te main, géné­ra­le­ment la gau­che, doit en même temps tenir la posi­ti­on verticale,… 
Bien que le fait de sui­v­re ait quel­que cho­se de «pionnier», il ne requiert pas la per­son­na­li­té d’un pionnier. Qu’ils soi­ent timi­des ou auda­cieux, intro­ver­tis ou extra­ver­tis, dépas­sés par la vie ou non, tous les disci­ples sont mis au défi d’an­ti­ci­per joyeu­se­ment le nou­veau mon­de de Dieu et de gran­dir dans la nou­vel­le créa­ti­on qu’ils sont déjà en Jésus. «Toi, suis-moi ! Cela fait main­ten­ant quel­ques semain­es que nous som­mes en rou­te avec ce thè­me. Il est temps de résu­mer briè­ve­ment ce que nous enten­dons par sui­v­re. Nous enten­dons par là que not­re quotidien… 
Abra­ham écou­tait les paro­les de Dieu et était prêt à se mett­re en rou­te. Il a quit­té ce qu’il con­nais­sait et s’est ren­du sur un ter­rain incon­nu. Il a con­ser­vé cet­te mobi­li­té par­ce que sa vie de noma­de s’est tra­duite par une atti­tu­de inté­ri­eu­re de liber­té. Il atten­dait le nou­veau mon­de de Dieu com­me le lieu ulti­me de la féli­ci­té. Le but d’u­ne égli­se n’est pas de con­ce­voir un pro­gram­me attra­yant, mais de for­mer des disci­ples de Jésus. Mais pour une rai­son ou une aut­re, les disci­ples sont deve­nus des chré­ti­ens con­ver­tis. De l’action… 
Chaque disci­ple a été appelé à Jésus pour être envoyé par lui. Le ter­me latin pour cela est Mis­sio Dei (envoyé par Dieu). La moti­va­ti­on est essen­ti­el­le pour par­ta­ger l’E­van­gi­le (= bon­ne nou­vel­le). La seu­le moti­va­ti­on qui mène à un bon résul­tat est décri­te par Jésus en ces ter­mes : «Réjouis­sez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. Les neuf pre­miers cha­pi­t­res de l’é­van­gi­le de Luc trai­tent prin­ci­pa­le­ment de la ques­ti­on de savoir qui est Jésus. Ensuite, il y a un chan­ge­ment et la ques­ti­on devient 

Suis-moi

07 jan­vier 2024 
«Toi, suis-moi !», cet­te invi­ta­ti­on est le thè­me de l’an­née 2024 de la see­tal chi­le. Jésus res­su­s­ci­té adres­se cet­te phra­se à Pierre. Le con­tex­te de l’é­vé­ne­ment mont­re des cri­tères importants d’un suiveur : il pêche à droi­te, il se laisse ser­vir par Jésus et l’ai­me, il fait ses adieux à la com­pé­ti­ti­on, il est prêt à souf­frir et décou­vre le «lion» en lui. «Toi, suis-moi». Cet­te invi­ta­ti­on du Christ res­su­s­ci­té s’adres­se aus­si à toi. Pierre est pro­fon­dé­ment frus­tré. Main­ten­ant, il vou­lait pour­tant suivre… 
Le thè­me de l’an­née 2024 a été dit à l’o­ri­gi­ne à l’ég­li­se de Corin­the : «Que tout ce que vous fai­tes soit fait avec amour» (1Corinthiens 16,14 NLB). Dans le con­tex­te de l’é­po­que, ces mots devi­en­nent très explo­sifs. Le mira­cle bien plus grand que les dons spi­ri­tuels spec­ta­cu­lai­res est l’a­mour. Les dons spi­ri­tuels ne pous­sent pas néces­saire­ment sur le ter­rain de l’E­van­gi­le, mais l’a­mour oui. Sans amour, la foi s’é­touf­fe – c’est l’air respi­ra­ble de la foi. Le thè­me de l’an­née 2024 sem­ble lapid­ai­re : «Que tout ce que vous fai­tes soit fait avec amour… 
Le peu­ple d’Is­raël vivait en exil à Baby­lo­ne – une péri­ode extrê­me­ment tris­te pour les Juifs indi­vi­du­els et pour le peu­ple tout entier. Mais le pro­p­hè­te Esaïe annon­ce une bon­ne nou­vel­le. Bien que Sion et Jéru­sa­lem soi­ent en rui­nes, l’e­s­poir ren­aît. Le même évan­gi­le (= bon­ne nou­vel­le) nous par­vi­ent en ce temps de l’A­vent – une péri­ode tout aus­si sti­mu­lan­te. C’é­tait pen­dant l’hi­ver fro­id de la guer­re en 1944. Un rab­bin se cachait avec son fils en Silé­sie. Leur ave­nir était complètement… 
La sanc­ti­fi­ca­ti­on signi­fie que le Christ prend for­me en nous et façon­ne de plus en plus not­re vie. D’un nou­vel être découle une nou­vel­le action. Les chré­ti­ens ont ten­dance à rac­cour­cir ce pro­ces­sus en agis­sant par leurs pro­pres moy­ens. Le résul­tat est déce­vant. Not­re sou­ci est que nous ne nous défi­nis­si­ons pas en tant qu’ég­li­se par not­re pro­gram­me, mais par la qua­li­té de la sanc­ti­fi­ca­ti­on chez les gens. Quand j’é­tais un petit gar­çon, j’ai vécu de nombreu­ses aven­tures pas­si­on­nan­tes avec la cli­que de not­re quar­tier. Chas­ser le renard, les moineaux. 
Not­re sanc­ti­fi­ca­ti­on per­son­nel­le doit naît­re de l’é­mer­veil­le­ment devant le mys­tère de la sain­te­té de Dieu. Cel­le-ci se fait en par­ten­ari­at ent­re Dieu et nous, les humains. La par­tie humaine con­sis­te à enle­ver les vieux vête­ments des désirs trom­peurs et à revêtir les nou­veaux vête­ments qui se distin­guent par la jus­ti­ce, la sain­te­té et la véri­té. Ce qui se pas­se dans la salle d’ha­bil­la­ge est cru­cial pour not­re sanc­ti­fi­ca­ti­on per­son­nel­le. Il y a quel­ques mois, j’ai par­ta­gé ici un de mes sou­ve­nirs d’en­fan­ce les plus pas­si­on­nants et les plus glo­rieux. En tant que gran­de hor­de de gar­çons armés, nous nous dépla­ci­ons très souvent… 
Dans la Bible, nous som­mes con­stam­ment mis au défi d’êt­re saints. Viv­re sain­te­ment signi­fie mener une vie vrai­ment épanouis­san­te. Les gens sont en train de se sanc­ti­fier lors­qu’ils vivent de plus en plus con­for­mé­ment au sta­tut de «saint» qui leur a été con­fé­ré. Plus nous con­tem­plons la gloire de Dieu, plus nous voy­ons l’im­mense amour et plus nous deve­nons saints. Le Sei­gneur dit : «Vous serez saints, car je suis saint» (Lévi­tique 19:2 LUT). Est-il vrai­ment sou­hai­ta­ble d’êt­re «saint» ? Ou bien… 
Le Dieu saint est père de ceux qui font alli­ance avec lui. Un enfant de Dieu vit en tou­te sécu­ri­té, pro­fi­te de la colè­re com­pa­tis­san­te de Dieu et reçoit un foy­er ulti­me. Ces expé­ri­en­ces et la sai­sie de cet­te véri­té au plus pro­fond de not­re cœur nous chan­gent pour le res­te de not­re vie. Dans les films d’ac­tion, les acteurs sont sou­vent repré­sen­tés de maniè­re uni­di­men­si­on­nel­le com­me des héros ou des méchants, com­me des per­son­na­ges de des­sins ani­més. Com­me nous ne pou­vons pas éta­b­lir de rela­ti­on per­son­nel­le avec eux, cela ne nous déran­ge pas s’ils sont balayés… 
Elie est en plei­ne cri­se. Pour­tant – ou jus­tem­ent à cau­se de cela – il prend le long che­min à tra­vers le désert vers la mon­tagne de Dieu. Il veut voir Dieu et savoir qui Il est. Arri­vé à desti­na­ti­on, il fait l’expé­ri­ence de la grâce du Dieu saint d’u­ne maniè­re inde­scrip­ti­blem­ent impres­si­on­nan­te et douce. Il est cer­tes cor­ri­gé avec amour par la paro­le de Dieu, mais en même temps il fait l’expé­ri­ence d’u­ne accept­a­ti­on tota­le et reçoit une nou­vel­le per­spec­ti­ve pour l’a­ve­nir. Récem­ment, quel­qu’un m’a écrit ce qui suit… 
Elie a liv­ré une gran­de batail­le pour Yah­vé, son Dieu, et l’a gag­née. Mal­heu­reu­se­ment, la répon­se atten­due de Dieu ne vient pas, ce qui rend Elie con­fus et le plon­ge dans la dépres­si­on. Décou­ra­gé, il se met en rou­te pour aller voir ce Dieu saint et étran­ger. Sur le long che­min vers la mon­tagne de Dieu, il ren­cont­re son Dieu avec une diver­si­té et une sages­se inde­scrip­ti­bles. Dans une ville com­me Van­cou­ver, où j’ai vécu pen­dant un cer­tain temps, l’off­re de spi­ri­tua­li­té est énor­me. Il y a des temp­les bouddhistes,… 
Dieu cher­che la com­mu­ni­on avec les hom­mes de tou­tes les fibres de son être. Dans le jar­din d’E­den com­mence une ligne qui pas­se par le taber­na­cle, le temp­le, l’in­car­na­ti­on de Jésus, le corps d’un croyant indi­vi­du­el jus­qu’à l’ég­li­se. A la Pen­te­côte, les disci­ples de Jésus devi­en­nent des temp­les de l’E­sprit Saint. C’est un immense pri­vilè­ge et en même temps, cela impli­que la responsa­bi­li­té d’é­tendre la pré­sence de Dieu à tou­te la terre. Quoi de mieux pour­rait nous arri­ver que de voir en direct Jésus guérir des gens, des démons… 
Se foca­li­ser sur la sain­te­té de Dieu pour­rait tout au plus pro­vo­quer une pres­si­on ou un sen­ti­ment de distance. La sain­te­té est la carac­té­ris­tique prin­ci­pa­le de Dieu. Mais sur cet­te base, il est aus­si amour. Les deux vont de pair. Une sain­te­té sans amour accen­tuer­ait le fos­sé ent­re Dieu et les hom­mes. Un amour sans sain­te­té le ferait dis­pa­raît­re. L’a­mour saint, par cont­re, sur­mon­te le fos­sé mais ne l’an­nu­le pas. Un tel amour est fort, péné­trant, gag­nant et chan­geant. Le week-end der­nier, not­re fils et moi avons fait un voya­ge en ville… 
La crain­te de l’É­ter­nel est-elle un artic­le de magasin avec une date d’ex­pi­ra­ti­on ou est-elle tou­jours d’ac­tua­li­té aujour­d’hui ? La réac­tion nor­ma­le d’u­ne per­son­ne qui ren­cont­re Dieu dans sa sain­te­té est la crain­te et le respect. Là où cet­te crain­te de Dieu fait défaut, Dieu devi­ent un moy­en plu­tôt que le cent­re de la vie. Mais une tel­le foi n’est pas à l’a­b­ri des cri­ses et ne mène pas à une vie épanou­ie. C’est pour­quoi nous devri­ons nous efforcer de ren­con­trer ce Dieu dans sa majes­té, sa gran­deur et sa gloire. Lors du der­nier ser­vice du soir, nous avons reçu… 
Le pro­p­hè­te Ezé­chiel décrit une visi­on d’u­ne riviè­re dont la source se trouve dans le Saint des Saints du Temp­le. De là, l’eau s’é­coule à tra­vers le pays jus­qu’à la mer Mor­te. Par­tout où elle pas­se, la san­té, la nour­ri­tu­re et la vie appa­rais­sent. Un jour, cet­te visi­on sera plei­ne­ment et glo­ba­le­ment accom­p­lie. Jus­qu’à ce que cela arri­ve, les disci­ples sont char­gés de mouil­ler leur envi­ron­ne­ment avec l’eau vivi­fi­an­te et de pro­mou­voir ain­si la vie. Plus tard dans le ser­vice, nous ver­rons Martin… 
Grâce à la simp­le priè­re de Moï­se «Oh, Dieu, gué­ris-la», Miryam a été gué­rie de la lèp­re. Aujour­d’hui enco­re, la sain­te­té de Dieu gué­rit. Depuis la pre­miè­re remi­se en ques­ti­on de Dieu par l’hom­me dans le jar­din d’E­den, la mala­die fait par­tie de not­re exis­tence sur terre. Lors­que nous pri­o­ns pour la gué­ri­son, nous le fai­sons avec la gran­de cer­ti­tu­de que Dieu gué­rit tou­jours – par­fois dans le pré­sent, à cent pour cent demain. Après les ren­con­tres avec le Dieu saint, le visa­ge de Moï­se bril­lait si fort qu’il le… 
Après la ren­cont­re au buis­son, Moï­se a vécu avec le désir ardent de voir la gloire de Dieu enco­re et enco­re. Dans sa vie, il y a eu des expé­ri­en­ces extra­or­di­naires com­me au mont Sinaï. Mais ce qui était plus important pour Moï­se, c’est qu’il orga­ni­sait son quo­ti­di­en de maniè­re à ce que les moments pas­sés avec Dieu devi­en­nent des habi­tu­des régu­liè­res. Ces ren­con­tres avec le Tout Aut­re ont trans­for­mé Moï­se dans son être et ses actions. Une vie sain­te naît de l’in­ti­mi­té avec Dieu que nous déci­dons d’a­voir et que nous… 
La ren­cont­re de Moï­se avec le Dieu saint au buis­son a com­plè­te­ment bou­le­ver­sé sa vie. Com­me base de sa mis­si­on à défi maxi­mal – con­dui­re un peu­ple de mil­li­ons de per­son­nes de la cap­ti­vi­té vers un pays incon­nu – l’É­ter­nel se pré­sen­te par son nom. «Je suis celui que je vais me révé­ler». Le Dieu saint est insai­sissa­ble pour les humains, mais il n’est pas non plus arbi­trai­re. Sa sain­te­té garan­tit la bon­té, la misé­ri­cor­de, l’a­mour et l’em­pa­thie les plus purs. La qua­li­té d’un grou­pe chrétien… 
Moï­se gar­de les mou­tons de son beau-père dans le désert quand son atten­ti­on est sou­da­in atti­rée par un buis­son ardent mais qui ne se con­su­me pas. Cet­te ren­cont­re avec le Dieu saint chan­ge radi­cal­e­ment sa vie. Désor­mais, il vit avec le désir pas­si­onné de voir ce Dieu mys­té­rieux et sa vie prend une nou­vel­le direc­tion. L’expé­ri­ence de Moï­se est un exemp­le de la maniè­re dont un hom­me peut ren­con­trer le tout aut­re et quel­les en sont les con­sé­quen­ces. Pen­dant ce temps, nos enfants ont gran­di. Mais… 
La sain­te­té de Dieu nous con­fron­te à un aspect de Dieu que nous pou­vons à pei­ne sai­sir. Elle nous le mont­re com­me un être tota­le­ment dif­fé­rent, mais qui est néan­mo­ins tour­né vers nous. Ren­con­trer ce Dieu sans le rend­re ni petit et pré­vi­si­ble, ni distant et effra­yant res­te un défi. Cela vaut la pei­ne de s’in­té­res­ser à ce thè­me : car le fait que Dieu soit saint est la descrip­ti­on la plus pro­fon­de et la plus com­plè­te de l’es­sence de Dieu. C’est en elle que l’on com­prend pour­quoi Dieu est Dieu. C’est pour les chré­ti­ens la plus grande… 
Jésus est la paro­le par laquel­le tou­te la créa­ti­on a été cré­ée. Cet­te paro­le est plei­ne de vie et de lumiè­re. Noël signi­fie que cet­te paro­le est venue dans le mon­de en tant qu’hom­me avec un corps. Cer­tes, le Cré­a­teur Jésus n’a pas été recon­nu ni accu­eil­li par ses œuvres, mais cela n’a en rien alté­ré sa lumi­no­si­té. Mais celui qui accu­eil­le cet­te Paro­le incar­née a le pri­vilè­ge d’êt­re un enfant de Dieu avec des avan­ta­ges inde­scrip­ti­bles. Nous som­mes habi­tués à ce que l’his­toire de Noël soit enjolivée,… 
Com­ment un hom­me peut-il trou­ver une bran­che ver­te ? La répon­se se trouve dans Esaïe 11, où un rameau vert pous­se d’u­ne vieil­le sou­che d’arb­re. Il s’a­git du Mes­sie, qui est venu au mon­de à Beth­lé­em com­me un enfant, prin­ce de la paix. Par sa paro­le, il con­struit un royau­me de paix qui sera ache­vé lors de son retour. Le royau­me de paix de Dieu a une por­tée mon­dia­le. Suite à la guer­re, lors de l’oc­cu­pa­ti­on de Cher­son par la Rus­sie, la ville a été entiè­re­ment détruite. Elle res­sem­ble à une ville détruite par la… 

Avoir bon espoir

20 novembre 2022 
Une femme qui a bon espoir ori­en­te sa vie en fon­c­tion de cet espoir. La Bible dit que l’e­spé­rance con­fi­an­te d’un chré­ti­en est com­pa­ra­ble à une gross­es­se. Tout com­me dans une gross­es­se bio­lo­gi­que, il y a des signes clairs dans la gross­es­se spi­ri­tu­el­le : Le Christ en nous doit prend­re for­me de plus en plus. Com­ment cela peut-il se pro­dui­re et quel­les en sont les con­sé­quen­ces ? Cet­te expé­ri­ence remon­te à quel­que temps déjà : le télé­pho­ne son­ne. Une femme me salue avec une gen­til­les­se frap­pan­te et s’informe 

Le cycle de l’espoir

06 novembre 2022 
Com­ment un peu d’e­s­poir peut-il deve­nir beau­coup d’e­s­poir ? Par sa foi en Jésus-Christ, une per­son­ne a la paix avec Dieu, l’ac­cès à la grâce et l’e­s­poir de la gloire de Dieu. Lors­qu’u­ne tel­le per­son­ne affron­te posi­ti­ve­ment les défis dif­fi­ci­les de la vie, une dyna­mi­que puis­san­te se met en place, qui con­duit à une plus gran­de espé­rance. Cet espoir ne sera jamais déçu, car un acomp­te le garan­tit. En plein cœur de Lond­res, sur la rive nord de la Tami­se, les mots «Rien ne peut nous sépa­rer» s’affichent… 
Abra­ham nous est pré­sen­té dans la Bible com­me un grand modè­le en matiè­re de foi. Et il est vrai qu’il a fait des cho­ses vrai­ment éton­nan­tes en s’ap­pu­yant sur la con­fi­ance en Dieu. La lett­re aux Héb­reux révè­le son secret. Abra­ham avait con­fi­ance dans une ville future con­struite par Dieu, il avait con­fi­ance dans le fait que la mort n’est pas la fin et que tou­tes les pro­mes­ses seront un jour accom­pli­es. Cet­te visi­on des cho­ses futures lui per­met­tait d’a­gir avec audace et con­fi­ance dans le pré­sent. L’e­s­poir est la capa­ci­té de… 
La fête jui­ve pour not­re action de grâce d’au­jour­d’hui est la fête des Taber­na­cles, une fête de la joie de viv­re. Dans l’An­ci­en Tes­ta­ment, Dieu vou­lait rap­pe­l­er au peu­ple qu’il avait habi­té sous des taber­na­cles pen­dant la tra­ver­sée du désert, qu’il pour­voy­a­it à ses beso­ins et qu’il était pro­che de lui. Dans l’A­po­ca­lyp­se, il nous est pro­mis que Dieu fera un jour des «taber­na­cles» par­mi nous. Il habi­te­ra avec nous. Il sera not­re Dieu et nous serons ses fils et ses fil­les. Ain­si, la fête des mois­sons com­por­te un fort aspect d’e­s­poir. Dans ma famil­le d’o­ri­gi­ne, il y avait… 

L’espoir céleste

02 octobre 2022 
L’hom­me por­te dans son cœur le désir d’a­mour et de jus­ti­ce. Jésus appel­le le lieu où ce désir est satis­fait le ciel. Il nous invi­te en out­re à orga­nis­er not­re vie sur terre à par­tir du ciel. Avec une espé­rance céles­te, nous pou­vons prend­re des décis­i­ons cou­ra­ge­u­ses et viv­re des valeurs radi­cal­e­ment nou­vel­les. Nous avons accès au ciel en par­ti­ci­pant à la mort et à la résur­rec­tion de Jésus-Christ. Dans la plu­part des cas, j’ai­me orga­nis­er des céré­mo­nies funé­rai­res. Cela n’a rien à voir… 

Foi Espérance Amour

25 sep­tembre 2022 
Crea­tio – Espé­rance et responsa­bi­li­té ; tel est le thè­me de not­re année actu­el­le. Avec la foi et l’a­mour, l’e­spé­rance est l’u­ne des carac­té­ris­ti­ques les plus importan­tes de la vie chré­ti­en­ne. La foi nous for­ti­fie. L’e­spé­rance nous por­te. L’a­mour nous sou­ti­ent. Foi, espé­rance, amour – ces trois qua­li­tés demeu­rent. Nous som­mes invi­tés, en ren­for­çant ces qua­li­tés, à obte­nir le son com­plet d’u­ne per­son­ne qui che­mi­ne avec Jésus. La rei­ne, et avec elle la famil­le roya­le d’An­gle­terre, est actu­el­le­ment dans tou­tes les bou­ch­es. Que sont en fait les… 
Dieu peut cré­er un cœur nou­veau ou restau­rer un cœur bri­sé. Dans sa rela­ti­on avec Pierre, après son renie­ment, Jésus nous mont­re à quoi pour­rait res­sem­bler une cure d’â­me effi­cace. Pour cela, il crée une zone sans hon­te et un espace de grâce. Le par­don joue un rôle clé dans la restau­ra­ti­on. L’ob­jec­tif est un amour crois­sant pour Jésus et une vie con­for­me à la voca­ti­on que Dieu a pré­vue pour nous. Être lib­re – c’est ce que nous vou­lons tous. La Bible dit : «Ce n’est que lorsque… 

Lumière sur le passé

14 août 2022 
Bien que le peu­ple d’Is­raël ait lais­sé der­riè­re lui son adver­saire le plus redou­ta­ble, l’É­gyp­te, après le pas­sa­ge de la mer Rouge, de nou­veaux enne­mis sont appa­rus. Un jour, ils étai­ent cinq. Mais Dieu a empê­ché le sol­eil de se couch­er pen­dant tou­te une jour­née, de sor­te qu’ils ont pu être vain­cus. Dans la vie per­son­nel­le aus­si, le che­min vers la liber­té res­te une tâche de tou­te une vie. Mais Dieu nous off­re de tels jours de sol­eil, au cours des­quels nous som­mes mis au défi d’at­ta­quer et de vain­cre les enne­mis du passé.… 

Pot pourri ou fruit pur

24 juil­let 2022 
Le poè­te du Psau­me 1 écrit qu’un arb­re plan­té près d’un cours d’eau pro­dui­ra son fruit en son temps. La con­sé­quence natu­rel­le d’u­ne vie fon­dée en Dieu est la pro­duc­tion de ses pro­pres fruits. Chaque disci­ple de Jésus ne peut pro­dui­re que le fruit qui a été dépo­sé en lui. Être récon­ci­lié avec le pro­pre fruit que not­re vie avec Dieu pro­duit est la con­di­ti­on pour par­ti­ci­per au royau­me de Dieu. Récem­ment, j’ai par­lé de mon mües­li du matin. Aujour­d’hui, la pro­po­si­ti­on de recet­te continue :… 
Jéré­mie pro­po­se deux opti­ons : deve­nir com­me un bou­quet de gené­vriers des­sé­chés dans le désert ou com­me un arb­re vigou­reux au bord de l’eau. La direc­tion à prend­re dépend de la per­son­ne sur laquel­le nous nous appuyons. Fai­sons-nous con­fi­ance à nous-mêmes, à d’au­t­res per­son­nes ou à l’É­ter­nel ? Nous ne pou­vons pas deve­nir un arb­re fort par nos pro­pres moy­ens, mais par la force de nos décis­i­ons. Diman­che soir der­nier, nous éti­ons une fois de plus assis sous not­re ceri­sier aux lar­ges bran­ches. Bien que le sol­eil soit un peu vénéneux… 

Creatio et louange

19 juin 2022 
Le but de la vie est d’a­do­rer l’É­ter­nel. Le psau­me 104 com­mence par un appel à l’a­do­ra­ti­on. Ensuite, les rai­sons pour les­quel­les il faut louer Dieu sont men­ti­onnées. Il se ter­mi­ne par un nou­vel appel à louer Dieu. Le fait de s’ar­rê­ter et de con­temp­ler la créa­ti­on de Dieu off­re un grand sou­ti­en pour trou­ver, en tant qu’êt­re humain, la véri­ta­ble voca­ti­on, cel­le d’a­do­rer Dieu. Un four à micro-ondes a été inven­té pour réchauf­fer les ali­ments. Il est moins adap­té pour sécher le chien. Un pos­te à sou­der a pour but de… 
Job vit une cri­se pro­fon­de. Tou­te sa vie s’ef­fond­re. Souf­frant, assis sur les cend­res, il vit un véri­ta­ble aveugle­ment. Cela dure jus­qu’à ce qu’E­li­hu diri­ge le regard de Job vers les mer­veil­les de la créa­ti­on. Par la suite, Dieu lui-même pose à Job ques­ti­on après ques­ti­on sur la natu­re, ques­ti­ons aux­quel­les il ne peut répond­re. Ce regard sur la créa­ti­on ouvre les yeux de Job. Cer­tes, il ne reçoit pas de répon­ses à ses souf­fran­ces, mais cela le place dans la bon­ne posi­ti­on par rap­port à Dieu.… 
Lors­que les pre­miers hom­mes ont déci­dé de ne pas fai­re con­fi­ance à Dieu, les rela­ti­ons fami­lia­les se sont éga­le­ment bri­sées. Dans les maria­ges et les famil­les, il y a depuis lors beau­coup d’é­checs et de dou­leurs. Dès la deu­xiè­me géné­ra­ti­on, un fra­tri­ci­de a eu lieu et le meur­trier a posé la ques­ti­on sui­van­te : «Dois-je être le gar­dien de mon frè­re ?» La répon­se est un oui caté­go­ri­que. Dieu s’en­ga­ge pour la récon­ci­lia­ti­on des famil­les. Une con­di­ti­on de base pour cela est le par­don, qui per­met même la ligne de malé­dic­tion à tra­vers les générations… 

Guérir le pays

24 avril 2022 
24Au tout début, l’hom­me reçoit la mis­si­on, en tant que créa­tu­re, de main­te­nir int­ac­tes les rela­ti­ons au sein de la créa­ti­on. Tou­te­fois, le fait que l’hom­me n’ait pas pla­cé sa con­fi­ance en Dieu dans le jar­din d’É­den a eu des réper­cus­sions sur l’en­sem­ble de la créa­ti­on. Tou­te la créa­ti­on sou­pi­re main­ten­ant et attend avec impa­ti­ence la rédemp­ti­on. Le royau­me de Dieu, qui a com­men­cé avec Jésus, appor­te­ra la restau­ra­ti­on de tou­te la créa­ti­on. Dans ma famil­le d’o­ri­gi­ne, nous som­mes six frè­res et sœurs. Le soir, quand mes par­ents sortent de la mai­son, ils… 
Pâques signi­fie que Jésus est le vain­queur de la mort qui s’est abat­tue sur l’hu­ma­ni­té lors de sa chu­te dans le jar­din d’E­den. Jésus n’est pas seu­le­ment res­su­s­ci­té spi­ri­tu­el­le­ment, idéa­le­ment, mais aus­si phy­si­quement, maté­ri­el­le­ment. En con­sé­quence, la rédemp­ti­on qu’il a offer­te ne con­cer­ne pas seu­le­ment l’â­me humaine, mais aus­si le corps, et même la créa­ti­on tout entiè­re. C’est le très bon évan­gi­le, qui est la répon­se à la très bon­ne créa­ti­on. Il y a deux semain­es, nous avons emmé­na­gé dans not­re nou­vel­le mai­son. Il nous est venu à… 
Dans le jar­din d’E­den rég­naient l’har­mo­nie et un bon­heur de viv­re luxu­ri­ant. Mal­heu­reu­se­ment, l’hu­ma­ni­té a déci­dé de trou­ver le bon­heur par ses pro­pres moy­ens. Le péché détruit les rela­ti­ons et crée la sépa­ra­ti­on. La Sama­ri­taine de Jean 4 en est un exemp­le. En lui offrant de l’eau vive au puits de Jacob, Jésus réta­blit la paix ent­re Dieu et les hom­mes de tou­tes races et de tou­tes clas­ses. Com­me des siè­cles aupa­ra­vant, le ser­vi­teur d’A­bra­ham a créé au puits les con­di­ti­ons du maria­ge ent­re Rébec­ca et Isaac,… 

Jésus dans la création

27 février 2022 
Lors de la créa­ti­on du mon­de, Dieu était à l’œu­vre en tant qu’é­qui­pe (Père, Fils, Saint-Esprit). Jésus est la Paro­le par laquel­le tout a été créé. Cet­te Paro­le s’est ensuite fai­te hom­me pour réta­b­lir la com­mu­ni­on initia­le­ment pré­vue ent­re Dieu et les hom­mes. Le Nou­veau Tes­ta­ment con­naît deux ter­mes pour dési­gner la paro­le : logos et rhe­ma. Rhe­ma dési­gne le dis­cours oral, la paro­le pro­non­cée. Aujour­d’hui enco­re, un rhe­ma de Dieu est effi­cace et puis­sant et crée la vie. En ce moment, nous réno­vons not­re maison.… 
Qui et qu’est-ce que le Saint-Esprit ? Dans la Bible hébraï­que, il est appelé Ruach et se situe fon­da­men­ta­le­ment dans les tex­tes de la créa­ti­on. Le Ruach est ce qui rend la vie pos­si­ble et la crée – que ce soit dans la créa­ti­on ou dans la re-créa­ti­on. Le Ruach se réa­li­se dans la socié­té par la jus­ti­ce, la misé­ri­cor­de, le droit et la paix. J’ai lu la bla­gue sui­van­te : Le père, le fils et le Saint-Esprit veu­lent par­tir en vacan­ces. Le père dit : «Allons donc au Pakistan» ? 

Dieu a créé le temps

23 jan­vier 2022 
Un Dieu tout-puis­sant aurait pu cré­er le mon­de en l’e­space d’un cli­gne­ment de pau­piè­re. Mais Dieu prend son temps, crée le temps et l’off­re à la créa­ti­on. C’est l’an­non­ce ulti­me cont­re le stress et l’in­quiétu­de. Com­bien de temps durait un jour dans l’his­toire de la créa­ti­on ? Au lieu de se dis­pu­ter à ce sujet, l’Ég­li­se chré­ti­en­ne dev­rait se con­cen­trer sur des con­vic­tions importan­tes et s’u­nir cont­re les thè­ses dar­wi­nis­tes. Récem­ment, quel­qu’un m’a dit que les virus Coro­na, par stra­té­gie de sur­vie, se sont plus ou moins… 

C’était très bien

09 jan­vier 2022 
Le der­nier jour, Dieu attri­bue à la créa­ti­on la men­ti­on «très bon». Cela inclut des créa­tures par­fai­tes qui vivent dans des rela­ti­ons fruc­tueu­ses ent­re elles. L’hom­me, créé à l’i­mage de Dieu, assu­me une responsa­bi­li­té de ser­vi­teur envers le res­te de la créa­ti­on, de la même maniè­re que Dieu le fait. Un très bon évan­gi­le n’im­pli­que pas seu­le­ment la rédemp­ti­on d’â­mes indi­vi­du­el­les, mais la restau­ra­ti­on du cos­mos tout entier. Dieu réta­bl­i­ra le shalom du récit de la créa­ti­on dans la nou­vel­le créa­ti­on. Le peu­ple d’Is­raël, les Héb­reux, se trouvent… 
Après avoir créé le mon­de, Dieu l’a jugé très bon. Et ce, notam­ment par­ce que les rela­ti­ons au sein des dif­fé­ren­tes espè­ces et au-delà sont par­fai­te­ment har­mo­ni­sées. Lors­que l’hom­me n’a pas tenu comp­te de la seu­le rest­ric­tion dans son vas­te espace vital, le mon­de a subi un désé­qui­lib­re dévas­ta­teur. En Jésus-Christ, la recréa­ti­on com­mence avec pour objec­tif que le ciel vien­ne sur la terre. Pour les chré­ti­ens, cela signi­fie à la fois espoir et responsa­bi­li­té. Celui qui prend du recul voit mieux. Ainsi 
Le film «Le ber­ger» mont­re de maniè­re impres­si­on­nan­te com­ment Jésus trans­for­me la vie du ber­ger Simon. Avec un pied boi­teux, une plaie béan­te au bras et un agneau sacri­fié défec­tueux, il est humi­lié. Il est le der­nier de la clas­se et por­te la lan­ter­ne rouge. À la nais­sance de Jésus, il est sou­da­in le pre­mier. Jésus bou­le­ver­se sa vie. Jésus – la lumiè­re du mon­de – lui a pris la lan­ter­ne rouge et – il con­ti­nue à le fai­re aujour­d’hui. Tenir la lan­ter­ne rouge 
Le fos­sé ent­re l’écou­te et l’ac­tion est un phé­nomè­ne humain géné­ral. Lors­que Dieu s’est fait hom­me en la per­son­ne de Jésus-Christ, il a com­blé ce fos­sé de maniè­re impres­si­on­nan­te. Jean le décrit en ces ter­mes : «Et la paro­le fut fai­te chair, et elle habi­ta par­mi nous». Dans la vie d’un suc­ces­seur de Jésus aus­si, la Paro­le doit se fai­re chair et prend­re for­me. Une tel­le per­son­ne est com­me quel­qu’un qui con­struit la mai­son de sa vie sur un rocher. Les tempêtes de la vie quo­ti­di­en­ne ne peu­vent pas l’att­eind­re. Il y a quelques… 
En ce qui con­cer­ne la trans­for­ma­ti­on en une res­sem­blan­ce avec Jésus (méta­mor­pho­se), il y a plu­s­ieurs pier­res d’achop­pe­ment. L’un d’ent­re eux pour­rait dire : «Oui, mais celui-ci dit … et celui-là dit …». Regar­de l’or­ga­ni­sa­ti­on de sa vie. Si les fruits d’u­ne vie con­for­me au Ser­mon sur la mon­tagne ne sont pas visi­bles, de tels pro­p­hè­tes n’ont aucu­ne auto­ri­té pour toi. Mais il ne s’a­git pas seu­le­ment de pru­dence, mais aus­si de dis­cer­ne­ment per­son­nel. Suis-je un bon arb­re avec de bons fruits ? Nous ne devons pas nous efforcer de por­ter de bons fruits, mais nous efforcer d’êt­re un bon… 
La para­bo­le du che­min lar­ge et du che­min étroit a une his­toire d’im­pact mar­quan­te et plu­tôt mora­le. Ce n’é­tait sans dou­te pas l’in­ten­ti­on de Jésus. Dans le con­tex­te de l’ens­eig­ne­ment sur le carac­tère et la ver­tu du Ser­mon sur la mon­tagne, Il veut nous dire : arrête de dire : «Mais cela me met dans la détres­se». Sois prêt à pay­er le prix d’u­ne vie con­for­me aux cri­tères de Dieu. C’est la con­di­ti­on de la trans­for­ma­ti­on vers la res­sem­blan­ce avec Christ. Quand j’é­tais enfant, je n’al­lais pas seu­le­ment à l’é­co­le la semaine 
«Agis­sez envers les aut­res com­me les aut­res doi­vent agir envers vous. La loi et les pro­p­hè­tes sont résu­més dans cet­te phra­se» (Mat­thieu 7,12 NLB). C’est ce que l’on appel­le la règ­le d’or de Jésus. Dans cet­te seu­le phra­se se trouve le potentiel pour chan­ger le mon­de en bien. Après la règ­le d’or, le com­man­de­ment de l’a­mour est un deu­xiè­me résu­mé de la loi et des pro­p­hè­tes. Lors­que nous som­mes proac­tifs et que nous trai­tons les aut­res avec amour, le royau­me de Dieu prend défi­ni­ti­ve­ment forme. … 
Celui qui trouve son der­nier appui auprès du Père céles­te est ser­ein. Sans sou­ci et sans peur, il peut se foca­li­ser sur le royau­me de Dieu. Cela signi­fie s’en­ga­ger pour les valeurs de paix, de joie et de jus­ti­ce dans tous les domain­es de la vie. Celui qui fait cela sans réser­ve fera l’expé­ri­ence de la pro­vi­si­on de Dieu au moy­en de nombreux hasards. Le cycle méta­mor­phi­que est le sui­vant : séré­ni­té dans la priè­re – enga­ge­ment pour le royau­me de Dieu – appro­vi­si­on­ne­ment par hasard. Le point de départ est la priè­re – la jouis­sance de la filia­ti­on et le soin de la com­mu­ni­on avec… 
Pour sor­tir de l’en­gre­na­ge de la pré­oc­cu­pa­ti­on, c’est-à-dire de la fix­a­ti­on sur moi-même, il faut pas­ser par «l’œil simp­le», c’est-à-dire par une réo­ri­en­ta­ti­on du regard. Et cela pas­se par la priè­re. Il devi­ent clair que la méta­mor­pho­se de l’hom­me dépas­se les pos­si­bi­li­tés et les efforts humains. La priè­re de l’Un­ser­va­ter le con­duit au-delà de lui-même à la ren­cont­re avec le Père céles­te. Il retrouve ain­si la sim­pli­ci­té. Ce faisant, il cul­ti­ve les deux ver­tus car­di­na­les que sont la séré­ni­té et la déter­mi­na­ti­on. A la suite de Jésus, il y a… 
Au cœur du Ser­mon sur la mon­tagne, il y a la priè­re. La priè­re est aus­si la clé de la trans­for­ma­ti­on d’u­ne per­son­ne en l’exemp­le de Jésus-Christ. Jésus men­ti­on­ne deux obs­ta­cles sur le che­min d’un bon carac­tère : l’hy­po­cri­sie et les per­for­man­ces pieu­ses. Si nous tom­bons dans le piè­ge de ces der­niers, not­re carac­tère sera cor­rom­pu. De la rela­ti­on père-enfant avec Dieu nais­sent la libé­ra­ti­on et le chan­ge­ment. Le phi­lo­so­phe grec Aris­to­te ens­eig­nait que celui qui veut cul­ti­ver son carac­tère doit avoir un but. Il s’a­git alors de… 
Papa est le meil­leur ! Cela vaut sur­tout pour le papa céles­te. IL est misé­ri­cor­dieux et d’u­ne gran­de bon­té et réu­nit en lui tou­tes les aut­res excel­len­tes qua­li­tés. La voca­ti­on d’un être humain est de deve­nir plus sem­bla­ble à ce Dieu. Lais­sez-vous trans­for­mer dans vot­re être ! Not­re con­tri­bu­ti­on con­sis­te à appré­cier ce Dieu, à pas­ser du temps avec lui et à l’écou­ter. Le res­te se fera tout seul. J’ai enco­re à l’e­sprit une phra­se de René Wink­ler, qu’il a… 
Make Love, not War («Fai­tes l’a­mour, pas la guer­re»). Cet­te expres­si­on con­s­acrée résu­me de maniè­re con­cise l’a­mour des enne­mis. Au lieu de fai­re la guer­re, les disci­ples de Jésus doi­vent réa­gir aux hosti­li­tés par l’a­mour. Le Père céles­te sert de modè­le pour un style de vie hors du com­mun. Il n’est pas seu­le­ment un modè­le, mais il veut nous trans­for­mer par méta­mor­pho­se en ce carac­tère. Car­los Ortiz, le pas­teur de l’ég­li­se à la crois­sance la plus rapi­de de Bue­nos Aires, a racon­té une his­toire lors d’u­ne con­fé­rence. Depuis de nombreu­ses années, il était… 
La puis­sance de Dieu se mani­fes­te par des mira­cles que nous pou­vons per­ce­voir avec nos yeux natu­rels. Mais les mira­cles ne sont pas la por­ti­on quo­ti­di­en­ne de la puis­sance de Dieu dont nous avons le plus beso­in. Si nous vou­lons fai­re l’expé­ri­ence de la puis­sance de Dieu de maniè­re dura­ble, pro­fon­de et exis­ten­ti­el­le, de sor­te que nos sen­ti­ments, nos pen­sées et nos actions en soi­ent affec­tés, nous devons app­rend­re à voir avec nos yeux inté­ri­eurs, avec les yeux du cœur. Le pou­voir signi­fie la liber­té d’ac­tion. Il y a ceux qui déti­en­nent le pou­voir, ceux qui l’e­xer­cent, ceux qui le jouent et ceux qui le pren­nent. Le pou­voir n’a pas bon­ne répu­ta­ti­on. C’est pour­quoi il y a… 
Esaïe dit : «Oui, Sei­gneur, tu es un Dieu qui se cache, Dieu et Sau­veur d’Is­raël». Nous fai­sons tous l’expé­ri­ence de la dis­si­mu­la­ti­on de Dieu, sou­vent au moment où nous avons le plus beso­in de Lui. Qu’est-ce qui est important pour tenir bon dans de tels moments et don­ner un coup de pouce à not­re foi ? Dans ce domaine aus­si, Jésus peut être un modè­le pour nous. Diman­che der­nier, une femme de Hum­li­kon a été citée dans la pré­di­ca­ti­on, elle a dit ceci dans le docu­men­tai­re sur l’ac­ci­dent d’a­vi­on de 1963 : «Avant…
La gloire de Dieu est la som­me tota­le com­bi­née de tous ses attri­buts div­ins gran­dio­ses. Tout cela com­bi­né ensem­ble fait de Dieu un Dieu glo­rieux. Jésus-Christ a renon­cé à la gloire divi­ne lors­qu’il est venu sur terre en tant qu’hom­me. Sur la croix, il a été glo­ri­fié et a ain­si ren­du pos­si­ble pour nous l’ac­cès à la gloire de Dieu. Lors­que nous regar­dons Jésus cru­ci­fié et res­su­s­ci­té, nous recon­nais­sons la gloire de Dieu et som­mes trans­for­més en elle. Le Ser­mon sur la mon­tagne indi­que clai­re­ment que dans la métamorphose. 
Beau­coup pen­sent que la devi­se «œil pour œil, dent pour dent» est très anar­chi­que et san­guin­aire. C’est le con­trai­re qui est vrai : cet­te direc­ti­ve ser­vait de modè­le aux tri­bu­naux publics et con­tri­buait à endi­guer le mal. Jésus évo­que ensuite les rela­ti­ons per­son­nel­les ent­re ses disci­ples. Les ver­tus tel­les que la douceur et la géné­ro­si­té doi­vent y être encou­ra­gées. Il y a une net­te dif­fé­rence ent­re la mis­si­on de l’É­tat et la ges­ti­on per­son­nel­le des con­flits. Un scé­na­rio de bac à sable pour­rait se pré­sen­ter com­me suit : Jonas vole à Lars, son petit voisin,… 
Dans le Ser­mon sur la mon­tagne, Jésus nous met au défi de dire la véri­té. La ten­si­on ent­re véri­té et men­son­ge tra­ver­se tou­te la Bible. Le men­son­ge est la lan­gue mate­r­nel­le de Satan, la véri­té est la lan­gue mate­r­nel­le de Dieu. Pour par­ve­nir à la véri­té, not­re cœur doit être trans­for­mé par celui qui est la véri­té. Ce faisant, nous som­mes con­fron­tés aux abî­mes de not­re cœur et de not­re être. Pas de pro­blè­me, Jésus peut trans­for­mer not­re être ! Un pro­ver­be dit : «La plu­me est plus puis­san­te que l’é­pée». Avec des mots, on peut fai­re plus 
Lors de la pre­miè­re Pen­te­côte, les per­son­nes pré­sen­tes ont été témo­ins de quel­ques phé­nomè­nes sur­na­tu­rels : du feu, du vent et des lan­gues étran­gè­res. Aujour­d’hui enco­re, le Saint-Esprit veut agir par­mi les disci­ples de Jésus. Pour fai­re l’expé­ri­ence de l’E­sprit Saint aujour­d’hui enco­re, nous devons con­cen­trer not­re atten­ti­on sur les cho­ses décisi­ves de la vie et app­rend­re à attendre patiem­ment. C’est le che­min vers une véri­ta­ble méta­mor­pho­se ain­si que vers l’expé­ri­ence d’é­vé­ne­ments sur­na­tu­rels. La Pen­te­côte est l’an­ni­ver­saire de l’Ég­li­se. La rai­son en est qu’à la Pen­te­côte, le Saint… 
Dans le Ser­mon sur la mon­tagne, Jésus par­le éga­le­ment du maria­ge et du divorce. Com­me l’al­li­ance matri­mo­nia­le est en prin­ci­pe sacrée et indis­so­lu­b­le, il le fait de maniè­re très rest­ric­ti­ve. La seu­le rai­son qui légiti­me le divorce et le rema­ria­ge est la for­ni­ca­ti­on. Jésus ne peut sans dou­te fixer un stan­dard aus­si éle­vé que par­ce qu’il crée un cœur nou­veau chez ses disci­ples et les rend ain­si capa­bles de fidé­li­té et d’a­mour. Le maria­ge est un monas­tère que Dieu a choi­si pour nous rend­re plus sem­bla­bles à lui. La méta­mor­pho­se.… pour­su­it le même objectif. 
Résu­mé : Dans le Ser­mon sur la mon­tagne, Jésus par­le en quel­ques mots du sexe com­me expres­si­on du plai­sir et com­me expres­si­on de l’a­mour. Dieu, en tant qu’in­ven­teur de la sexua­li­té, en par­le de maniè­re très décon­trac­tée et uti­le. La pre­miè­re invi­ta­ti­on fai­te à l’hom­me était d’êt­re fécond et de se mul­ti­pli­er. Ensuite, le sab­bat a sui­vi. Dieu nous a don­né deux cho­ses : la vie sexu­el­le com­me joie pour expri­mer l’a­mour ain­si que le don de con­trô­ler les pul­si­ons. Cet­te pré­di­ca­ti­on por­te sur les bases pour… 
Résu­mé : De nombreux chré­ti­ens ont enten­du des cen­tai­nes de ser­mons, mais sont éton­nés et ent­housi­as­tes lors­qu’ils app­ren­nent beau­coup de cho­ses sur eux-mêmes, sur la bon­ne com­mu­ni­ca­ti­on et la ges­ti­on des con­flits lors d’un sémi­n­aire d’em­ployés de l’entre­pri­se. Pour­tant, la Bible a beau­coup à dire pour la vie quo­ti­di­en­ne. Cet­te pré­di­ca­ti­on met en rela­ti­on des tex­tes bibli­ques avec les thè­mes men­ti­onnés. Une fois, une femme avait répan­du des rum­eurs sur ses voi­sins et les avait cal­om­niés. Cela a cau­sé beau­coup de mal. Long­temps après, elle s’en est rep­en­tie et a deman­dé par­don à son voi­sin. Il lui pardonna… 
Résu­mé : Dans le Ser­mon sur la mon­tagne, Jésus n’a­b­ro­ge pas la Torah, mais l’in­ter­prè­te cor­rec­te­ment. Ain­si, il dit que non seu­le­ment nous ne devons pas tuer, mais que nous ne devons pas non plus cou­vr­ir not­re pro­chain de paro­les mal­veil­lan­tes. Il s’at­taque à la raci­ne du pro­blè­me. Dans la pré­di­ca­ti­on d’au­jour­d’hui, nous app­re­nons com­ment nous com­porter digne­ment les uns avec les aut­res en cas de con­flit. Com­me Jésus accor­de une gran­de valeur à la vie, il est très important pour lui que per­son­ne n’ait hon­te. En Angle­terre, un hom­me a déva­li­sé une ban­que. Ce faisant, il a été… 
Aujour­d’hui, c’est Vendre­di saint, dans trois jours, ce sera Pâques. Cet ord­re est éga­le­ment valable pour le pro­ces­sus per­son­nel et de foi men­ant à la matu­ri­té. Paul veut fai­re l’expé­ri­ence de la puis­sance de résur­rec­tion du Christ. Pour que cela se pro­dui­se, il sou­hai­te éga­le­ment par­ti­ci­per à sa souf­france et deve­nir sem­bla­ble à lui jus­que dans sa mort. Cet­te pré­di­ca­ti­on expli­que l’im­portance de cet­te véri­té pour not­re vie. Il me sem­ble qu’il arri­ve de plus en plus sou­vent que ma femme Sil­via exprime quel­que cho­se à pro­pos duquel des pen­sées me tra­ver­sent simul­ta­né­ment l’e­sprit. Et pourtant… 
Dans le Ser­mon sur la Mon­tagne, il y a six thè­ses qui sont tra­dui­tes par «Vous avez enten­du qu’il est dit dans la loi de Moï­se : … Mais moi, je vous dis». Quel­le était la posi­ti­on de Jésus par rap­port à la loi de l’An­ci­en Tes­ta­ment ? Quel est le rap­port ent­re la loi et la grâce. Et que signi­fie la meil­leu­re jus­ti­ce que Jésus deman­de à ses disci­ples ? Ces ques­ti­ons et d’au­t­res, inté­res­san­tes et per­ti­nen­tes, seront abor­dées dans cet­te pré­di­ca­ti­on. Qu’est-ce que Jésus a appor­té de nou­veau dans not­re vie ? En géné­ral, les chré­ti­ens sont con­vain­cus que… 
La ville sur la mon­tagne décrit un lieu de nost­al­gie et est une image du ciel sur la terre. Elle est une image du royau­me de Dieu qui se con­struit de maniè­re invi­si­ble en nous et autour de nous. C’est une ville qui s’é­tend bien au-delà des fron­tiè­res géo­gra­phi­ques et poli­ti­ques et dans laquel­le Jésus est le sou­ve­rain incon­tes­té sur le trô­ne. Dans cet­te ville qui se con­struit avec des pier­res vivan­tes, Jésus est la pierre angu­lai­re. En don­nant not­re vie par le baptême. 
La pre­miè­re par­tie du Ser­mon sur la mon­tagne trai­te du «déve­lo­p­pe­ment urbain». Dieu est le cré­a­teur et l’ar­chi­tec­te de la ville, qui est visi­blem­ent située sur une mon­tagne (Mat­thieu 5,14). Les ver­tus des Béati­tu­des sont en quel­que sor­te la por­te d’en­trée de cet­te ville et en même temps une descrip­ti­on de la cul­tu­re qui y règ­ne. Les per­son­nes qui dan­sent au son de la musi­que de Dieu for­ment cet­te ville, le royau­me de Dieu. Dans la pre­miè­re par­tie du Ser­mon sur la mon­tagne, il est ques­ti­on de «déve­lo­p­pe­ment urbain». Vien­ne en Autri­che, Fri­bourg en Alle­ma­gne et Saint-Gall en Suis­se portent… 
Les audi­teurs ont écou­té le Ser­mon sur la mon­tagne avec des oreil­les jui­ves. Il con­ti­ent de nombreu­ses images qui ont mis en mar­che le ciné­ma de l’e­sprit des per­son­nes pré­sen­tes. Nous nous appro­chons du Ser­mon sur la mon­tagne en par­tant de l’An­ci­en Tes­ta­ment. Dans les psau­mes, nous décou­vrons le tri­pty­que : for­ma­ti­on de la ver­tu et du carac­tère, réa­li­sa­ti­on du règ­ne de Dieu ain­si que con­fi­ance en Dieu et priè­re. La méta­mor­pho­se doit nous per­mett­re d’app­rend­re à dan­ser sur la musi­que de Dieu. Il était une fois un petit gar­çon. Son père était assis dans la même piè­ce et vou­lait lire le journal.… 
La méta­mor­pho­se «Lais­sez-vous trans­for­mer dans vot­re être !» décrit le pro­ces­sus d’un disci­ple de Jésus lors de la trans­for­ma­ti­on de la natu­re du moi en une natu­re sem­bla­ble à cel­le de Jésus. Jésus a beso­in de l’i­mage du grain de blé qui doit mour­ir dans la terre pour pou­voir por­ter beau­coup de fruits. Un disci­ple de Jésus meurt lors de la méta­mor­pho­se vers la vie. Cet­te pré­di­ca­ti­on se con­cent­re sur la vie au sta­de adul­te. Qu’en est-il dans les domain­es cen­traux de la vie que sont l’ar­gent et les biens, la pro­fes­si­on et l’em­ploi ain­si que la famil­le et les amis ? 
L’en­vi­ron­ne­ment dans lequel une méta­mor­pho­se spi­ri­tu­el­le (trans­for­ma­ti­on de l’êt­re) peut se pro­dui­re est l’i­mi­ta­ti­on de Jésus. Jésus place la bar­re très haut pour le sui­vi et exclut ain­si tous les sym­pa­thi­sants. Ni le con­fort maté­ri­el, ni une tâche, ni la pro­fes­si­on, ni la famil­le ou les amis ne doi­vent s’in­ter­po­ser ent­re Jésus et ses disci­ples. Mais – sur la suc­ces­si­on repo­se une pro­mes­se énor­me : «Et qui­con­que lais­se­ra, à cau­se de mon nom, des mai­sons, des frè­res, des sœurs, un père, une mère, des enfants ou des ter­res, recev­ra tout au cen­tu­ple et… 
En zoo­lo­gie, la méta­mor­pho­se est la trans­for­ma­ti­on de la for­me lar­vai­re au sta­de adul­te – par exemp­le, d’u­ne lar­ve à un papil­lon. Le même ter­me est uti­li­sé dans la Bible en Romains 12.2 : «Lais­sez-vous trans­for­mer dans vot­re être». C’est une descrip­ti­on très inté­res­san­te du pro­ces­sus de matu­ra­ti­on d’un disci­ple de Jésus. L’impé­ra­tif nous met au défi de per­mett­re un pro­ces­sus dans not­re pro­pre vie qui est tout à fait en dehors de nos pro­pres pos­si­bi­li­tés. Per­son­ne ne peut s’a­me­ner lui-même à la matu­ri­té spi­ri­tu­el­le. Cela… 
Simé­on est un hom­me qui vivait à Jéru­sa­lem à la nais­sance du Christ. Il vivait de maniè­re adven­tis­te, car il atten­dait le Mes­sie avec impa­ti­ence. Mais c’est alors qu’il a ren­con­tré le Christ : il a vu Jésus de ses yeux et l’a même pris dans ses bras. La quint­essence de cet­te ren­cont­re de Noël est que Simé­on a vécu une joie extrê­me et a pu mour­ir en paix. Ceux qui ren­cont­rent Jésus-Christ en feront enco­re l’expé­ri­ence aujour­d’hui. Après la nais­sance de son fils Jésus, Marie a été con­sidé­rée, selon la loi jui­ve, comme… 
Gédé­on expo­se deux fois la toi­son et obti­ent la con­fir­ma­ti­on que Dieu veut lui don­ner la vic­toire cont­re Madi­an. Son armée se com­po­se de 32’000 hom­mes, mais elle est réduite à 300. Dieu ne veut pas que les Israé­li­tes se van­tent d’a­voir réus­si à se sau­ver par leurs pro­pres moy­ens. Au cours de la batail­le, les trom­pet­tes, les cru­ches d’ar­gi­le et les tor­ches jouent un rôle. Cela mont­re que Dieu était au milieu de son peu­ple. La vic­toire n’a été rem­por­tée que par Lui. La pré­di­ca­ti­on don­ne de fortes… 
Le peu­ple d’Is­raël a vécu une péri­ode très dif­fi­ci­le quel­ques années après son entrée en Terre pro­mi­se. Pen­dant sept ans, ils ont été pil­lés et incen­diés par les Madia­ni­tes. Pour sor­tir le peu­ple de la misè­re, Dieu appel­le Gédé­on, un hom­me crain­tif, à sor­tir de sa cachet­te et s’adres­se à lui jus­tem­ent en tant que «héros». Lors­que Dieu veut inter­ve­nir dans une situa­ti­on, il appel­le sou­vent des per­son­nes nor­ma­les qui se sen­tent fai­bles. Un peu­reux asso­cié à la force de Dieu don­ne un héros. Par­fois, on entend… 
Le roi Ézé­chi­as avait un héri­ta­ge extrê­me­ment dif­fi­ci­le à por­ter. Son père avait fait tout ce que l’É­ter­nel avait inter­dit. Ézé­chi­as se dét­acha de l’his­toire de sa famil­le et prit sa pro­pre posi­ti­on. Il a brûlé tou­tes les ido­les et les usten­si­les de l’idolâ­trie dans la val­lée du Cédron et a réta­b­li le cul­te. Ce qui carac­té­ri­se Ézé­chi­as, c’est sa con­fi­ance en Dieu. Cela lui a per­mis de réus­sir dans tout ce qu’il entre­pre­nait. Alors qu’il était mala­de à mort, Dieu lui a accor­dé 15 années de vie sup­p­lé­men­tai­res. Cela ne lui a pas réus­si. Il se surestimait… 
Jona­than est un hom­me – con­trai­re­ment à son père le roi Saül – qui vit les rêves de Dieu grâce à sa foi. Face à une force écra­san­te, il prend la décis­i­on de pour­suiv­re les objec­tifs de Dieu. Jona­tan mont­re clai­re­ment que l’initia­ti­ve et la pri­se de ris­que sont des qua­li­tés spi­ri­tu­el­le­ment pré­cieu­ses et néces­saires. Sa con­vic­tion est la sui­van­te : «Il n’est pas dif­fi­ci­le à l’É­ter­nel d’ai­der par beau­coup ou par peu» (1Samuel 14,6). Jona­tan en a fait l’expé­ri­ence de maniè­re impres­si­on­nan­te avec son fidè­le por­teur d’ar­mes. Vers l’an 1000 avant Jésus-Christ, les tri­bus israé­li­tes avai­ent fait de Saül… 
Agur est un hom­me sage, doté d’u­ne gran­de con­nais­sance et con­sci­ence de soi. Il con­naît ses points fai­bles et ses ten­ta­ti­ons : La faus­se­té et le men­son­ge ain­si que le fait d’a­voir trop ou trop peu. Il prie Dieu pour qu’Il éloi­g­ne cela de lui. Au fond, il prie pour l’au­then­ti­ci­té, pour la véri­té et pour un style de vie de satis­fac­tion et de fru­ga­li­té. Ce sont les con­di­ti­ons dont il a beso­in pour viv­re une rela­ti­on sai­ne avec Dieu. Com­me toi et moi. Tout not­re sys­tème éco­no­mi­que est basé sur… 
L’ai­gr­eur de son père, le rejet et la tra­h­ison de ses frè­res vin­di­ca­tifs, tou­tes les inju­s­ti­ces com­mi­ses en Égyp­te – Joseph sem­ble pré­des­ti­né à un rôle de vic­ti­me. Com­ment quel­qu’un peut-il sur­mon­ter un tel pas­sé ? La clé était le renon­ce­ment à endos­ser le rôle de Dieu, la con­fi­ance en la bon­té de Dieu et le désir de mener sa vie à la gloire de Dieu. Nos pri­sons sont plei­nes de per­son­nes qui, si on les regar­de de plus près, ont vécu une enfan­ce ter­ri­ble avec de tris­tes expé­ri­en­ces. Un père qui n’a ces­sé de … 
Nous ne pou­vons pas influen­cer ce qui se pas­se AVEC nous, mais nous pou­vons influen­cer ce qui se pas­se EN nous. Joseph, âgé d’à pei­ne 40 ans, a pu tirer un bilan (inter­mé­di­ai­re) extrê­me­ment posi­tif de sa vie. Et ce, bien qu’il ait eu de mau­vai­ses con­di­ti­ons de départ pour sa vie. Au cours de 22 longues années, il a app­ris à per­sé­vé­rer, à embras­ser la souf­france et à regar­der vers l’a­vant avec espoir. C’est ain­si qu’il est devenu un hom­me qui a sau­vé la vie de nombreu­ses per­son­nes. Cer­tai­nes per­son­nes trou­vent la réa­li­sa­ti­on mal­gré de nombreu­ses résis­tances et crises 
Au cours de son par­cours, Joseph a déjà beau­coup app­ris en matiè­re de carac­tère et de crain­te de Dieu. Les pre­miers suc­cès se font sen­tir. Il est enga­gé com­me ser­vi­teur per­son­nel par un minist­re de Pha­raon. Tout se pas­se bien. Pour­tant, la situa­ti­on se dégra­de à nou­veau. Il est jeté en pri­son de maniè­re tota­le­ment injus­te et y est oublié. Mais fina­le­ment, cela le fait gran­dir enco­re plus dans sa desti­née. Il app­rend deux cho­ses essen­ti­el­les : pla­cer sa con­fi­ance uni­quement en Dieu et regar­der loin de lui. Joseph était le fils préféré 
Ses frè­res ont jeté Joseph dans un puits. Il était assis là, plein de peur et sans per­spec­ti­ves d’a­ve­nir. Mais Dieu tirait déjà les ficel­les en arriè­re-plan. Joseph dira plus tard : «Dieu a chan­gé en bien tout le mal que vous aviez pré­vu. C’est ain­si qu’il a vou­lu sau­ver la vie de beau­coup de gens» (Genè­se 50,20 NL). Nous ne som­mes tout sim­ple­ment plus habi­tués à gérer la dou­leur, la souf­france et la mort. C’est pour­tant le che­min par lequel Dieu nous façon­ne et fait de nous le sel et la lumiè­re de cette… 
Joseph avait déjà des rêves à l’â­ge de 17 ans, qui devai­ent effec­ti­ve­ment se réa­li­ser trei­ze ans plus tard. De ses rêves à sa desti­née, il y a eu de nombreux tests et défis à rele­ver. L’un d’eux était le test d’or­gu­eil. Dieu l’a aidé à deve­nir un hom­me hum­ble. Dès la pre­miè­re ren­cont­re ent­re Jacob et Rachel, il savait : pour cet­te femme, je suis prêt à tout don­ner ! Laban, le père de Rachel, a su en tirer pro­fit et l’a fait tra­vail­ler sept ans pour… 
Lors­qu’A­bra­ham doit sacri­fier son fils bien-aimé et tant atten­du, Isaac, sa con­fi­ance en Dieu est mise à rude épreuve. Abra­ham réus­sit à sur­mon­ter cet­te épreuve par­ce qu’il a con­fi­ance en la bon­té de Dieu et qu’il lui réser­ve des voies qu’il ne con­naît pas enco­re. Aujour­d’hui, Dieu ne cher­che plus de sacri­fices maté­ri­els, mais not­re cœur sans par­ta­ge. Abra­ham avait du respect pour Dieu. C’est la con­di­ti­on pour être obé­is­sant même lors­que cela sem­ble être à son pro­pre désa­van­ta­ge. La con­sé­quence en est la bénédiction 
Il sem­ble que Lot n’ait pas eu de bous­so­le éthi­que, qu’il se soit lais­sé emporter et qu’il ait pris le che­min de la moind­re résis­tance. Par con­sé­quent, sa vie res­sem­ble à une série d’ac­ci­dents. Com­ment pou­vons-nous prend­re des décis­i­ons sages et dur­a­bles dans not­re vie ? Mal­gré tout, Lot est entré dans l’his­toire com­me un «hom­me jus­te». Cela a beau­coup à voir avec la priè­re de son oncle Abra­ham. Chez Lot, le neveu d’A­bra­ham, beau­coup de cho­ses n’é­tai­ent pas en ord­re. Mais il n’y a pas d’exemp­le qui… 
Les par­ents Adam et Eve ont don­né à leur deu­xiè­me fils le nom d’A­bel, ce qui signi­fie souf­fle ou néant. C’est ce qui lui a tou­jours été attri­bué à tra­vers son nom. Les mots ont du pou­voir. Mal­gré sa cour­te vie, Abel est devenu le pre­mier modè­le de la foi (Héb­reux 11.4). Con­trai­re­ment à Caïn, il a offert à Dieu ce qu’il y avait de pre­mier et de meil­leur. Dans le Ser­mon sur la mon­tagne, Jésus met Abel face à ses responsa­bi­li­tés. S’il avait remar­qué que Caïn avait quel­que cho­se cont­re lui, il aurait pu aller vers lui et rég­ler le problème… 
Pour­quoi y a‑t-il tant d’in­ju­s­ti­ce dans ce mon­de ? Ou bien Dieu est-il injus­te ? Caïn s’est sen­ti infé­ri­eur à son frè­re Abel et n’a pas été respec­té. Pro­fon­dé­ment bles­sé et ron­gé par la jalou­sie, il a lais­sé lib­re cours à la vio­lence et a tué son frè­re. Dieu lui avait pour­tant mon­tré com­ment mieux gérer ses sen­ti­ments néga­tifs. Pour­tant, Dieu a don­né une secon­de chan­ce à Caïn. Il doit viv­re, cer­tes com­me un hom­me mar­qué, mais viv­re. Aie pitié de nous, Sei­gneur. Pour­quoi un hom­me est-il frap­pé par le dia­gno­stic d’une… 
Saül a été oint com­me pre­mier roi d’Is­raël. Pour l’é­qui­per, l’E­sprit de Dieu est venu sur lui. Il a été «ESPRITÉ». L’E­sprit l’a fait par­ler de maniè­re pro­phé­tique, l’a trans­for­mé en un aut­re hom­me et l’a con­duit par Dieu. En dés­o­bé­is­sant à Dieu, il a été désen­voû­té, l’É­ter­nel s’est détour­né de lui, ce qui a fina­le­ment abou­ti à un sui­ci­de. Nous pou­vons tirer beau­coup d’ens­eig­ne­ments de cet­te his­toire pour not­re vie avec le Saint-Esprit. Un avo­cat (lit­té­ra­le­ment celui qui est con­vo­qué) est un avo­cat ou… 
Agar a dû rem­pla­cer Sarah, l’é­pou­se d’A­bra­ham, en tant qu’es­cla­ve par­ce qu’el­le ne pou­vait pas avoir d’en­fants. Lors­qu’el­le fut encein­te, les deux femmes se livrè­rent à un crê­pa­ge de chi­gnons, si bien que Hagar s’en­fuit dans le désert. Là, elle ren­con­tra un ange qui lui ordon­na de s’hu­mi­lier et de repar­tir. Hagar appela le Sei­gneur qui lui avait par­lé El Roi – Dieu qui (me) voit. Par­ce qu’el­le a reçu l’e­sti­me de Dieu, elle a pu retour­ner dans le champ de rui­nes émo­ti­on­nel. As-tu déjà… 
Juda joue un rôle important dans la ven­te de son frè­re Joseph en Égyp­te. Il des­cend ensuite en Cana­an. Cana­an repré­sen­te l’a­mour pour les ten­ta­ti­ons du mon­de. Après avoir assou­vi ses beso­ins sexu­els sur sa bel­le-fil­le Tamar dégu­i­sée, il prend con­sci­ence de sa cul­pa­bi­li­té et fait demi-tour. Désor­mais, il est même prêt à don­ner sa vie pour son frè­re. Juda était un frè­re de Joseph qui a fait en sor­te que ce der­nier soit ven­du com­me escla­ve en Egyp­te (Genè­se…
Dans le jar­din d’E­den, Eve a été ten­tée par le ser­pent à trois niveaux : Cupi­di­té, ava­ri­ce et osten­ta­ti­on. Ce sont les mêmes ten­ta­ti­ons que nous ren­con­trons enco­re aujour­d’hui et qui sem­blent être la répon­se per­ti­nen­te à not­re désir de bon­heur. Le résul­tat est en fin de comp­te la hon­te et le défi­cit. Ce ne sont pas les cho­ses exté­ri­eu­res qui ren­dent les gens heu­reux, mais l’a­mour de Dieu et le fait d’êt­re là pour les aut­res. Hans avait fidè­le­ment ser­vi son patron pen­dant sept ans et avait reçu en récom­pen­se une pépi­te d’or qui était si… 
Dans le jar­din d’E­den, lors­que le ser­pent a ten­té l’hom­me, Adam est res­té immo­bi­le et pas­sif à côté de sa femme. Ce sché­ma s’est répé­té des mil­li­ons de fois au fil du temps. Beau­coup d’hom­mes s’i­so­lent lors­que la situa­ti­on devi­ent con­fu­se ou men­a­çan­te. Le deu­xiè­me Adam, Jésus-Christ, chan­ge com­plè­te­ment les signes. Nous nous trou­vons dans la plus bel­le des idyl­les dans le jar­din d’E­den. Récem­ment, j’ai pho­to­gra­phié une image sur laquel­le était impri­mé, à côté d’un pay­sa­ge somp­tueux, le tex­te sui­vant : «Eden en Thurgovie -… 
Jésus res­su­s­ci­té ren­cont­re Marie au tom­beau vide en tant que jar­di­nier. Dieu est pour nous com­me un jar­di­nier. Il sait trans­for­mer une terre ari­de en un jar­din fleu­ri. Pâques trans­for­me un Vendre­di saint de deuil en Good Fri­day, une his­toire de deuil en his­toire d’e­s­poir. Lors­que les mai­sons sont con­strui­tes sur un lotis­se­ment et que les pre­miè­res per­son­nes emmé­nagent dans leurs appar­te­ments, l’en­vi­ron­ne­ment est enco­re brun, sale et tris­te. Le jar­di­nier est le der­nier pro­fes­si­on­nel à venir s’oc­cup­er de cet­te tris­tesse, à cré­er un jardin,… 
Face à une armée enne­mie, Eli­sée et son ser­vi­teur vivent une his­toire de voir ou de ne pas voir. Grâce à une priè­re d’E­li­sée, la vue de la réa­li­té spi­ri­tu­el­le invi­si­ble a été déb­lo­quée chez Gué­ha­zi. Il a ain­si per­du tou­te peur, car il a vu les armées de Dieu, qui sont de loin supé­ri­eu­res aux dan­gers ter­res­tres. Dès les cours de con­duite auto­mo­bi­le, on nous a app­ris que nous alli­ons là où nous regar­di­ons. Si nous regar­dons l’arb­re dans le vira­ge, il y a un grand ris­que de col­li­si­on. C’est pour­quoi, dans le… 
Celui qui écou­te Jésus et agit en con­sé­quence est com­me un hom­me qui con­struit sa mai­son sur le roc. En revan­che, celui qui se con­tente d’écou­ter sans agir voit sa vie s’ensabler. Un disci­ple réa­git à l’in­vi­ta­ti­on de Jésus à le sui­v­re et met désor­mais tout en œuvre pour par­ta­ger tou­te sa vie avec lui et deve­nir com­me lui. «Disci­ple» est un aut­re ter­me pour dési­gner l’hom­me qui a des fon­da­ti­ons rocheu­ses. Les petits grou­pes sont le cent­re d’en­traî­ne­ment sur le che­min du disci­ple. Le chré­ti­en français… 
Qu’est-ce qu’un disci­ple ? Pour répond­re à cet­te ques­ti­on, nous nous pen­chons sur l’o­ri­gi­ne de tout disci­pu­lat, le rab­bi­nat, dans la Galilée jui­ve. C’est cela être disci­ple : je réponds à l’ap­pel de Jésus à le sui­v­re et je fais désor­mais tout pour par­ta­ger tou­te ma vie avec lui et deve­nir com­me lui. Le disci­ple est un app­ren­ti ou un sta­gi­ai­re de Jésus. «Allez donc de tou­tes les nati­ons, fai­tes des disci­ples» (Mat­thieu 28,19 NL). Avant cette… 
Ans­gar Gmür a été direc­teur de l’As­so­cia­ti­on des pro­prié­tai­res fon­ciers, ténor, ven­tri­lo­que et hom­me d’af­fai­res achar­né. Il veut désor­mais deve­nir pas­teur. Sep­tiè­me de huit enfants, Gmür est né dans une famil­le de paysans de mon­tagne à Amden. Sa mère est mor­te quand il avait onze ans. Sous la cou­pe d’un père sévè­re, il a dû tra­vail­ler dur et n’a­vait qu’u­ne pai­re de chauss­u­res trouées. A 27 ans, il était enco­re en sous-poids et son méde­cin ne vou­lait pas cro­i­re qu’il n’a­vait pas assez d’ar­gent pour man­ger. Mais Gmür a rat­tra­pé sa matu­ri­té après son app­ren­tis­sa­ge de laborantin 
Il y a envi­ron 3000 ans, Samu­el était prêt­re, pro­p­hè­te et capi­taine en Israël. Dans ses jeu­nes années, il a app­ris à écou­ter et à obé­ir à Dieu. Il exprime son expé­ri­ence par les mots sui­vants au roi Saül : «Lui obé­ir vaut beau­coup mieux que d’offrir un sacri­fice, l’écou­ter vaut mieux que la graisse des béliers» (1Samuel 15,22). Qu’est-ce qu’u­ne vie d’écou­te et d’o­bé­is­sance par rap­port à une vie d’off­ran­des ? L’im­portance éminente… 

Le mot cher

16 février 2020 
Samu­el est né à une épo­que où la paro­le de Dieu était «chè­re». Com­plè­te­ment mal­adroit et incon­sci­ent, il a com­men­cé à écou­ter les paro­les de Dieu. Il a hum­blem­ent obéi à son Dieu et est ain­si devenu prêt­re, pro­p­hè­te et capi­taine en une seu­le per­son­ne, ce qui n’a­vait plus été le cas depuis Moï­se. Son expé­ri­ence peut nous app­rend­re beau­coup pour not­re pro­pre com­mu­ni­ca­ti­on avec Dieu. Si nous l’écou­tons et lui obé­is­sons, nous serons bénis et devi­en­drons une béné­dic­tion pour les aut­res ! En tant que… 
Dans nos docu­ments de base, la mis­si­on de la see­tal chi­le est décri­te par les mots ras­sem­blem­ent, ren­force­ment et mis­si­on. L’i­mage de visi­on d’un vil­la­ge cor­re­spond à cet­te mis­si­on. Or, nous avons remar­qué que la dimen­si­on de la mis­si­on est tota­le­ment absen­te de l’i­mage et qu’el­le est peu souli­g­née dans not­re cul­tu­re com­mu­na­le. Nous pen­so­ns que nous som­mes arri­vés à un point où nous devri­ons davan­ta­ge nous con­cen­trer sur la mis­si­on et renou­ve­ler l’i­mage de la visi­on en con­sé­quence. «Quand le sel est mis sur la vian­de, sur le poisson… 

Comme toi et moi

05 jan­vier 2020 
«Je te béni­rai et tu seras une béné­dic­tion» (selon Genè­se 12,2). Cet­te pro­mes­se de Dieu a été fai­te à Abra­ham, le père de nombreux peu­ples. Dieu a exi­gé de lui un départ incroya­ble : il devait quit­ter sa patrie, où il était déjà enra­ci­né depuis 75 ans. En tant qu’hom­me béni par Dieu, il doit deve­nir une béné­dic­tion pour beau­coup d’au­t­res per­son­nes et peu­ples. Dans la vie d’A­bra­ham et de nombreux aut­res per­son­na­ges, nous décou­vrons un fil con­duc­teur : Dieu s’adres­se aux hom­mes, les bénit et… 
Une cel­lu­le de pri­son est une bon­ne com­pa­rai­son pour la situa­ti­on de l’A­vent. La por­te est fer­mée et ne peut être ouver­te que de l’ex­té­ri­eur. En Jésus, Dieu est venu sur not­re mon­de en tant qu’hom­me pour nous libé­rer de nos pri­sons. La seu­le réac­tion appro­priée à la grâce de Dieu, c’est cel­le de Marie lors­qu’el­le dit : «Je suis la ser­van­te du Sei­gneur et je m’in­cli­ne devant sa volon­té». Le 21 novembre 1943, Diet­rich Bon­hoef­fer écri­vait à son ami Eber­hard Beth­ge depuis la pri­son nazie : «Une telle… 
Dans la para­bo­le de Luc 15, lors­que le fils revint à la mai­son après une longue absence, son père lui offrit un vête­ment somp­tueux, un anneau au doigt et des chauss­u­res. De plus, il tua le veau gras et orga­ni­sa une fête. Tout cela signi­fie que le reven­ant s’est vu attri­buer l’i­den­ti­té d’un fils. Les pères et les mères ont éga­le­ment pour mis­si­on de don­ner une iden­ti­té à leurs enfants, et ce éga­le­ment dans leur sexua­li­té. «C’est dans la mai­son que doit com­men­cer ce qui doit bril­ler dans la patrie». Cet­te série de thè­mes por­te sur… 
Une immense pro­mes­se repo­se sur le cin­quiè­me com­man­de­ment («Tu hono­re­ras ton père et ta mère»). La mise en œuvre de cet­te exi­gence se pré­sen­te dif­fé­rem­ment à chaque étape de la vie. Mais il s’a­git tou­jours de respec­ter, d’ho­no­rer et de ren­forcer la posi­ti­on du père et de la mère. La con­di­ti­on pour les enfants adul­tes est d’a­voir quit­té leur père et leur mère. L’ob­jec­tif n’est pas l’in­dé­pen­dance, mais des cœurs tour­nés vers l’aut­re dans la liber­té. «C’est dans la mai­son que doit com­men­cer ce qui doit bril­ler dans la patrie». Cet­te phra­se de Jere­mi­as Gotthelf,… 
Le fait que Dieu se pré­sen­te com­me un père dans la Bible con­fè­re une immense digni­té aux thè­mes de la paren­ta­li­té, de l’é­du­ca­ti­on et de la filia­ti­on. Nous pou­vons d’a­bord pro­fi­ter per­son­nel­le­ment des qua­li­tés pater­nel­les de Dieu et les appli­quer ensuite à l’é­du­ca­ti­on. Le modè­le édu­ca­tif de Dieu se décrit par les mots liber­té, cohé­rence et rela­ti­on. La pre­miè­re prio­ri­té de Dieu est la rela­ti­on de cœur. La psy­cho­lo­gie dit que ce que tu vis au cours des six pre­miè­res années de ta vie est ta «nor­me». En d’au­t­res ter­mes, ce que tu con­sidè­res com­me nor­mal dans la vie est ce que… 
Pierre est un type de per­son­na­li­té dia­mé­tra­le­ment oppo­sé à celui de Marie. C’est une per­son­ne très extra­ver­tie. Lors­que la com­mun­au­té des disci­ples de Jésus était mise au défi, il était géné­ra­le­ment le plus prompt à réa­gir. C’est une per­son­ne inno­van­te et bru­yan­te, mais qui échoue régu­liè­re­ment à cau­se de son incon­s­tance. Jésus s’oc­cupe de lui, le trans­for­me et lui don­ne la gran­de responsa­bi­li­té d’êt­re le rocher sur lequel Jésus bâtit son Égli­se. Après la der­niè­re pré­di­ca­ti­on, la ques­ti­on sui­van­te m’a été posée par mail : Qu’est-ce que Jésus ? Intro ? 
L’Ég­li­se a beso­in des deux, des intro­ver­tis et des extra­ver­tis, pour pou­voir agir de maniè­re réflé­chie ! Deux pré­di­ca­ti­ons trai­tent de l’in­ter­ac­tion ent­re les per­son­nes pré­sen­tant ces deux ori­en­ta­ti­ons de la per­son­na­li­té. Marie, la mère de Jésus, pré­sen­te quel­ques carac­té­ris­ti­ques clai­re­ment intro­ver­ties. Aujour­d’hui, les intro­ver­tis sont au cent­re de l’at­ten­ti­on. Ils sont mis au défi de deve­nir des per­son­nes mûres sur le plan spi­ri­tuel et émo­ti­on­nel. Il y a quat­re semain­es, Debo­ra Som­mer était par­mi nous et a prê­ché sur le thè­me «Lever le rideau sur les chré­ti­ens silen­cieux». Depuis envi­ron un an, je m’in­té­res­se à ce thè­me et j’ai… 
Celui qui se tourne vers Jésus-Christ obti­ent une demeu­re dans la patrie céles­te ! Mal­heu­reu­se­ment, les repré­sen­ta­ti­ons du ciel sont sou­vent si inco­lo­res et ennuyeu­ses que beau­coup ne se réjouis­sent pas du tout de la patrie éter­nel­le. Cet­te pré­di­ca­ti­on four­nit des images moti­van­tes du ciel. Ce que nous pen­so­ns de l’a­ve­nir influence not­re vie ici et main­ten­ant. Il n’y a pres­que rien de plus beau que de par­cour­ir les forêts à vélo par une jour­née de fin d’é­té et de con­temp­ler le lac de Hall­wil depuis un sen­tier d’alti­tu­de. Ces … 
Les per­son­nes qui se con­sidè­rent com­me des hôtes sur terre et qui ont leur patrie au ciel vivent de maniè­re dif­fé­ren­te et rafraîchis­san­te. L’exemp­le de Paul, tiré de l’é­pît­re aux Phil­ip­pi­ens, étaye expli­ci­te­ment cet­te thè­se. Mal­gré un empri­son­ne­ment à l’is­sue ouver­te, la mélo­die de base de sa vie est la joie, l’ab­sence de sou­cis, la séré­ni­té et la liber­té. Nous vou­lons nous inspi­rer de ce modè­le inspi­rant. Com­ment aime­rais-tu être ? Je te fais une pro­po­si­ti­on : ton cœur est plein de joie, même lors­que la vie est plu­tôt ser­rée. Tu es un… 
Wer­ner Mess­mer a été sous les feux de la ram­pe pen­dant de nombreu­ses années en tant qu’entre­pre­neur, hom­me poli­tique et pré­si­dent de la Socié­té suis­se des entre­pre­neurs. Dans un ent­re­ti­en, il nous don­ne un aper­çu de la maniè­re dont il che­mi­ne avec Dieu dans ces fon­c­tions publi­ques ain­si que dans sa vie pri­vée. Sa maniè­re de viv­re sa foi et les expé­ri­en­ces qu’il y fait sont très encou­ra­ge­an­tes et inspirantes. 
Qu’est-ce qui fait de not­re Père céles­te le meil­leur des hôtes ? Sur la base du célèb­re psau­me 23, nous tire­rons des con­clu­si­ons sur not­re pro­pre hos­pi­ta­li­té. Et nous nous éton­ner­ons une fois de plus de la géné­ro­si­té et de la bon­té de Dieu. Not­re thè­me annu­el «Bien­ve­nue à la mai­son» signi­fie que chacun d’ent­re nous trouve per­son­nel­le­ment sa mai­son auprès du Père céles­te, mais aus­si que nous nous off­rons mutu­el­le­ment l’hos­pi­ta­li­té dans ce mon­de. Le prêt­re catho­li­que Roma­no Guar­di­ni relie ces deux aspects : «Si nous vou­lons être en mesu­re de pra­ti­quer l’hos­pi­ta­li­té, nous devons… 
«N’ou­bliez pas de don­ner l’hos­pi­ta­li­té aux étran­gers, car c’est ain­si que cer­ta­ins ont héber­gé des anges sans le savoir». (Héb­reux 13,2). Le mot grec uti­li­sé dans la Bible pour dési­gner l’hos­pi­ta­li­té signi­fie lit­té­ra­le­ment aimer l’étran­ger. Une tel­le hos­pi­ta­li­té n’est pas seu­le­ment de la gas­tro­no­mie, mais aus­si un évé­ne­ment spi­ri­tuel. Le rab­bin Shmu­el de Bry­zov était l’un des hom­mes les plus respec­tés par sa com­mun­au­té has­si­di­que. Et il était riche. Un jour, un grand grou­pe de com­mer­çants arri­va à Bry­sow, peu de temps… 
Jésus deman­de à ses disci­ples de «fai­re des disci­ples par­mi les nati­ons». Un disci­ple à l’é­po­que était com­me un app­ren­ti chez nous il y a 70 ans. A l’é­po­que, un app­ren­ti fai­sait par­tie de la famil­le du maît­re, il le regar­dait fai­re et app­re­nait com­ment fai­re une cho­se pour la fai­re lui-même. Pour mener à bien cet­te gran­de mis­si­on, les chré­ti­ens doi­vent aller, bap­ti­ser et ens­eig­ner. Dans l’Ost­schwei­zer Tag­blatt, un hom­me du nom de Kon­rad Bösch racon­te : «Bien­tôt vien­dra à nou­veau le temps où les places d’app­ren­tis­sa­ge seront… 
Le liv­re de Ruth par­le du départ de la mai­son et du retour. Pour que la veuve Ruth puis­se s’in­stal­ler en Israël, elle avait beso­in d’un libé­ra­teur. Boaz a assu­mé cet­te fon­c­tion. Elle a ain­si obtenu une base de vie et un espoir éter­nel. Jésus est not­re rédemp­teur ; lui aus­si nous per­met de nous éta­b­lir dans la mai­son de Dieu. La béné­dic­tion de Noé­mi G. aujour­d’hui est une occa­si­on suf­fi­san­te pour nous pen­cher sur la Noé­mi de la Bible dans le liv­re de Ruth. C’est l’his­toire d’un retour à la mai­son. Mais pour l’in­stant, nous som­mes par­tis en… 
Nous devons d’a­bord viv­re nous-mêmes avant d’ai­der les aut­res à viv­re. Cet ord­re est illus­tré par l’his­toire de lépreux qui se rem­plis­sai­ent d’a­bord le vent­re avant de répand­re la bon­ne nou­vel­le. Nous som­mes invi­tés à la table de la mai­son de Dieu. Nous y som­mes nour­ris de mets déli­cieux. Nous som­mes ensuite mis au défi d’in­vi­ter d’au­t­res per­son­nes. Avant chaque vol, on nous expli­que com­ment uti­li­ser le mas­que à oxy­gè­ne en cas d’ur­gence. Baisse le mas­que vers toi. Place le mas­que à oxy­gè­ne au-des­sus de ton… 
La Pen­te­côte est née de la fête jui­ve de Shavuot, éga­le­ment appelée «fête des mois­sons». Il est donc logi­que que la Pen­te­côte mar­que à son tour le début d’u­ne péri­ode de récol­te. En rece­vant le Saint-Esprit, les disci­ples de Jésus sont dotés d’u­ne force qui leur per­met d’êt­re des témo­ins de la cau­se de Jésus jus­que dans les coins les plus reculés de la terre. C’est ain­si que les gens se sen­tent chez eux auprès de Dieu. Bien­ve­nue à la mai­son ! Lors­que les Israé­li­tes ont quit­té la cap­ti­vi­té, il leur a fal­lu exac­te­ment sept semain­es pour… 
Jésus met ses com­pa­gnons au défi de se rep­en­tir et de deve­nir com­me des enfants (Mat­thieu 18:3). Deve­nir un vrai foy­er auprès du Père céles­te exi­ge une foi d’en­fant. C’est ce que l’on obti­ent en dépas­sant les pha­ses pré­cé­den­tes de «foi naï­ve» et de «foi com­ple­xe». Il y a quat­re semain­es, une femme a racon­té ici, lors du ser­vice divin, com­ment elle avait trou­vé une foi enfan­ti­ne à tra­vers de gra­ves visi­ta­ti­ons. Cro­i­re com­me un enfant est un signe de matu­ri­té dans la rela­ti­on avec le Père céleste.… 
La Bible pré­sen­te régu­liè­re­ment Dieu com­me un père doté de nombreu­ses qua­li­tés. Lais­sons-les nous mett­re au défi de viv­re nous aus­si une bon­ne pater­ni­té dans nos famil­les. Mal­gré tous nos efforts, nous pas­sons à côté de cer­tai­nes cho­ses et ne som­mes même pas à la hauteur de nos pro­pres exi­gen­ces. Cela laisse des traces chez les enfants. Mais Dieu, en tant que père, nous prend en char­ge et nous off­re la gué­ri­son. Une égli­se a orga­ni­sé un cours de foi sur le thè­me «Respi­rer en pré­sence de Dieu». Un par­ti­ci­pant au cours a tout écou­té patiem­ment, mais est resté… 
Dieu n’a pas seu­le­ment un cœur de père, mais aus­si un cœur de mère. Pour être tota­le­ment à l’ai­se avec lui, nous avons beso­in d’u­ne gran­de pro­xi­mi­té avec ces deux cœurs. La rela­ti­on avec not­re mère bio­lo­gi­que a une gran­de influence sur la pro­xi­mi­té avec le cœur mate­r­nel de Dieu. Les bles­su­res mate­r­nel­les subies doi­vent donc être soi­g­nées et ont beso­in de gué­ri­son. L’em­per­eur Fré­dé­ric II a fait des essais avec des enfants. Il vou­lait décou­vr­ir la lan­gue ori­gi­nel­le com­mu­ne à tous les hom­mes. Il pen­sait pou­voir la décou­vr­ir en obser­vant dans quel­le lan­gue les enfants parlaient… 
Par le ter­me «visi­ta­ti­on», nous enten­dons un coup du sort res­sen­ti com­me une épreuve ou une puni­ti­on de la part de Dieu. Dans Luc 19.44, nous trou­vons ce mot dans la Bible et il dési­gne la visi­te de Jésus à Jéru­sa­lem, par laquel­le il vou­lait appe­l­er les gens à la mai­son auprès de son Père céles­te. Sur la base d’his­toires per­son­nel­les, il s’a­git de mon­trer le potentiel des visi­ta­ti­ons et com­ment elles peu­vent nous rappro­cher de Dieu. Selon Wiki­pe­dia, nous enten­dons par «visi­ta­ti­on» un coup du sort qui, en tant qu’é­preuve ou punition,… 
À Pâques, nous célé­brons la résur­rec­tion de Jésus-Christ. La mort et la résur­rec­tion font par­tie du ryth­me spi­ri­tuel tout à fait nor­mal de chaque disci­ple de Jésus. La crois­sance spi­ri­tu­el­le ne peut se fai­re sans les mor­ts, peti­tes ou gran­des, qui sur­vi­en­nent dans chaque vie. Pâques nous mont­re clai­re­ment que la puis­sance de résur­rec­tion de Dieu est plus gran­de que la mort. Il nous appa­raît tout aus­si clai­re­ment que la vie naît de la mort. La rose de Jéricho en est un bel exemp­le : à par­tir de brous­sailles appa­rem­ment mortes,… 
Le but de la vie avec Jésus-Christ est de deve­nir plus pro­che de not­re Père céles­te. Les com­pa­gnons de rou­te nous y aident. Aaron et Miryam étai­ent les com­pa­gnons de rou­te de Moï­se. Grâce à eux, Moï­se est devenu l’hom­me capa­ble et matu­re que nous con­nais­sons dans la Bible. Mon meil­leur col­lè­gue pen­dant mes années «tech» était un Enga­di­nois et un gui­de de mon­tagne. Lors­que nous regar­di­ons par la fenêt­re à Buchs, dans la val­lée du Rhin, pen­dant les cours, nous regar­di­ons direc­te­ment les Kreuz­ber­ge au bord de l’Alp­stein. Pour lui, c’é­tait souvent… 
Beau­coup de gens croi­ent que tout ira bien dès qu’ils auront trou­vé le par­ten­aire idé­al. Si l’on fait peser tout le poids de ses espoirs et de ses aspi­ra­ti­ons sur son par­ten­aire, on finit par l’é­cra­ser par ses atten­tes. L’his­toire de Jacob, Rachel et Léa illus­tre cet­te affai­re et nous mont­re le che­min de la liber­té. Depuis tou­jours, on a chan­té et décrit le désir des hom­mes pour l’a­mour véri­ta­ble, mais dans not­re cul­tu­re actu­el­le, ce désir est por­té à un niveau pres­que incom­men­sura­ble. Les scè­nes de not­re monde… 
Pen­dant des décen­nies, Abra­ham a atten­du le fils pro­mis et quand il est enfin arri­vé, il devait le sacri­fier sur une mon­tagne. Le sacri­fice d’I­saac a app­ris à Abra­ham à aimer Dieu plus que son fils. C’est aus­si not­re pro­blè­me que les rêves réa­li­sés s’é­ri­gent volon­tiers en ido­les. C’est pour­quoi il faut tou­jours les dépo­ser sur l’aut­el. Seu­les les cho­ses qui n’ont vrai­ment plus de fon­c­tion d’ido­le peu­vent fai­re par­tie de not­re vie sans dan­ger… Il y a vingt ans exac­te­ment, je rédi­ge­ais mon mémoi­re de fin d’études… 
Not­re voca­ti­on est de gran­dir spi­ri­tu­el­le­ment. Gran­dir dans la foi équiv­aut à «se sen­tir chez soi» dans la mai­son de Dieu. Dans cet­te pré­di­ca­ti­on, les dif­fé­ren­tes pha­ses de crois­sance seront mon­trées et tu seras moti­vé à tendre vers la sui­van­te. Réflé­chir et viv­re inten­sé­ment avec la Bible est le fac­teur le plus puis­sant de la crois­sance spi­ri­tu­el­le. La jeu­ne voi­si­ne d’Al­bert Ein­stein dis­cu­tait avec lui lors d’u­ne fête. La femme lui deman­da : «Que fai­tes-vous exac­te­ment dans la vie ?» Ein­stein la regar­da et répon­dit : «Je consacre… 
Dans la para­bo­le des deux fils pro­di­gues, la ques­ti­on se pose de savoir qui doit alors fai­re le tra­vail à la fer­me ? De tou­te évi­dence, le frè­re aîné s’est trom­pé en tra­vail­lant dans les champs com­me un escla­ve. Mais res­ter assis dans la salle des fêtes, ce n’est pas non plus pos­si­ble. Chaque être humain aspi­re à l’a­mour, à l’ac­cept­a­ti­on et à l’e­sti­me. Si nous essay­ons d’ob­te­nir ces cho­ses par nos actes, cela ne se pas­se­ra pas bien. Mais si nous agis­sons sur la base de l’a­mour, de l’ac­cept­a­ti­on et de l’estime,… 
Le fils aîné de la para­bo­le est étran­ger à son pro­pre foy­er et vit une «men­ta­li­té d’or­phe­lin» aigrie. Tou­te la rich­es­se du père serait à sa dis­po­si­ti­on, mais il n’en pro­fi­te pas. Com­ment pas­ser d’un tel mode de vie à une men­ta­li­té de fils ou de fil­le, et donc à un chris­tia­nis­me libé­ré ? Le foy­er est l’en­droit où je suis accep­té sans con­di­ti­on et où je peux me don­ner tel que je suis. C’est là que je peux aus­si fai­re éta­la­ge d’un «coup de gueu­le» et… 
Cet­te pré­di­ca­ti­on asso­cie le thè­me de l’an­née «Bien­ve­nue à la mai­son» à un défi actuel de la vie de l’ég­li­se qui nous pré­oc­cupe. Nous nous deman­dons com­ment, en nous inspi­rant de l’hos­pi­ta­li­té de la mai­son de Dieu, nous pou­vons déve­lo­p­per une cul­tu­re de l’ac­cu­eil pour la see­tal chi­le. Dans cet­te ent­re­pri­se, nous trou­vons des impul­si­ons for­tes dans la para­bo­le du père avec les deux fils per­dus. En jan­vier, nous organi­sons tou­jours un cul­te dit de «visi­on». Ces ser­vices ont pour but d’ou­vr­ir le regard vers l’a­vant. Nous par­lons de la signi­fi­ca­ti­on spirituelle… 
Qu’est-ce que la patrie ? La patrie est-elle sim­ple­ment un pays ou peut-être même une mai­son à laquel­le nous asso­ci­ons des sou­ve­nirs sen­ti­men­taux ? Selon le Psau­me 91,9, la pré­sence de Dieu fait d’un lieu une patrie : «Auprès de l’É­ter­nel, je suis en sécu­ri­té ! Oui, auprès de Dieu, le Très-Haut, tu as trou­vé une patrie». Dans cet­te série de pré­di­ca­ti­ons, nous allons décou­vr­ir ensem­ble com­ment on peut ren­trer chez soi inté­ri­eu­re­ment, trou­ver une vie épanou­ie et aider les aut­res à décou­vr­ir ce foy­er. Le diman­che matin, alors que j’é­tais enco­re enfant ou adolescent,… 
Sans ren­cont­re per­son­nel­le avec Dieu, Noël n’est qu’un con­te de fées et la foi per­son­nel­le res­te fade et peu attra­yan­te. Pour chan­ger cela, Dieu s’est fait hom­me en la per­son­ne de Jésus et s’est fait tou­ch­er, voir, entendre et expé­ri­men­ter. Grâce à une ren­cont­re avec Dieu, l’A­vent devi­ent une aven­ture ! Si l’on pro­lon­ge le mot Avent par les trois let­t­res u‑r-e, cela signi­fie Adven­ture (aven­ture). Not­re thè­me annu­el s’in­ti­tu­le «Aben­tüür Gebät». La priè­re devi­ent une aven­ture lors­qu’el­le débou­che sur une ren­cont­re avec Dieu, ce qui est… 

Levez la porte

09 décembre 2018 
La réfor­me du roi Asa est une illus­tra­ti­on uti­le de la maniè­re dont nous pou­vons éle­ver not­re por­te et ouvr­ir grand la por­te pour accu­eil­lir le Roi de tous les royau­mes. Cet­te pré­di­ca­ti­on est spé­cia­le­ment desti­née aux chré­ti­ens dont la vie de foi est deve­nue tiè­de et qui aspi­rent à plus d’ent­housi­as­me, de cal­me et de paix grâce à Jésus-Christ. Le temps de l’A­vent est appro­prié pour nous prépa­rer à la venue de Jésus. 
Les priè­res en bus nous per­met­tent de décou­vr­ir que Dieu se laisse chan­ger. Dans les priè­res en mont­gol­fiè­re, nous fai­sons nous-mêmes l’expé­ri­ence d’un chan­ge­ment. Dans tous les cas, les priè­res ont le pou­voir de chan­ger Dieu, le mon­de et nous-mêmes ! Cepen­dant, les priè­res ne visent pas en pre­mier lieu à résoud­re des pro­blè­mes, mais à appro­fon­dir not­re rela­ti­on avec not­re Père céleste. 
Le Bren­nen­de Berg (356,7 m d’alti­tu­de) est une col­li­ne boi­sée située à la fron­tiè­re des vil­les sar­roi­ses de Sarr­ebruck et de Sulz­bach. Elle abri­te un gise­ment de char­bon qui a pris feu au 17e siè­cle et qui couve enco­re aujour­d’hui. De tels feux sou­ter­rains rap­pel­lent quel­que cho­se que l’on peut voir chez de nombreu­ses per­son­nes – y com­pris chez moi – : une vie inté­ri­eu­re qui couve, que l’on peut dif­fi­ci­le­ment étouf­fer et qui écla­te de temps en temps. Jésus-Christ est en mesu­re de nous libé­rer de nos bles­su­res, de nos déter­mi­na­ti­ons et de nos… 
En quête d’a­mour et de liber­té Elle vivait dans le mon­de des riches et des beaux et pos­sé­dait sa pro­pre agence de pro­mo­ti­on et de sty­lis­me. Tina aima­it être devant la camé­ra et cré­ait son pro­pre mon­de «World of Venus» avec des cal­en­driers de pin-up et des évé­ne­ments VIP. En tant que Gla­mour Girl, elle cul­ti­vait son image de «dées­se de l’a­mour». Tina Schmidt racon­te sa vie : «Je ne me sen­tais aimée que lors­que j’é­tais dési­rée. Je pen­sais que je mour­rais sans sexe. D’a­bord un tout aut­re type de… 
Le liv­re de Job nous per­met de com­prend­re en pro­fon­deur le mal, qui se cache der­riè­re lui et com­ment il agit. Job nous mont­re de maniè­re très impres­si­on­nan­te com­ment nous pou­vons nous com­porter dans les péri­odes som­bres afin de ne pas deve­nir la proie du mal. Grâce à son atta­che­ment au Sau­veur («Et pour­tant, je sais que mon Sau­veur est vivant et qu’il aura le der­nier mot sur cet­te terre»), sa foi a été éle­vée à un niveau supé­ri­eur et il a été béni de maniè­re impressionnante. 
Jésus a été tes­té par le ten­ta­teur dans les domain­es de la popu­la­ri­té, des biens et du pou­voir. Ce sont ces trois domain­es qui sont de puis­sants moteurs dans not­re vie. Asso­ciés à la peur, ils for­ment une spi­ra­le néga­ti­ve : on n’en a jamais assez. Les trois con­seils évan­gé­li­ques (chas­te­té, pau­vre­té et obé­is­sance) sont en quel­que sor­te les freins qui ren­dent pos­si­ble une bon­ne ges­ti­on créa­ti­ve de ces forces intérieures. 
Il y a la ten­ta­ti­on sous for­me d’é­preuve et la ten­ta­ti­on sous for­me de séduc­tion. Avec la sixiè­me deman­de dans la priè­re du Not­re Père, nous pri­o­ns Dieu de ne pas tom­ber dans la ten­ta­ti­on, de ne pas tom­ber dans son piè­ge. Cet­te deman­de n’a pas pour but d’op­ti­mi­ser not­re mora­li­té, mais d’att­eind­re le but – être avec Dieu. 
Avons-nous vrai­ment beso­in du par­don com­me du pain quo­ti­di­en ? Avec la para­bo­le du pha­ri­si­en et du coll­ec­teur d’impôts qui prient ensem­ble dans le temp­le, Jésus mont­re qu’il y a deux sor­tes de per­son­nes : cel­les qui savent qu’el­les sont pécher­es­ses et cel­les qui ne le savent pas. Recon­naît­re sa pro­pre vul­né­ra­bi­li­té au péché serait pour­tant la clé d’u­ne vie joyeu­se et exal­tan­te avec Jésus ! 
La Bible dit à plu­s­ieurs repri­ses que si nous refu­sons de par­don­ner aux aut­res, Dieu ne nous par­don­nera pas non plus. Le par­don est très uni­la­té­ral et injus­te. Mais si nous osons le fai­re, nous con­stat­e­rons que la rela­ti­on est ren­due pos­si­ble et renouvelée. 
Dans la para­bo­le de la veuve qui deman­de, Jésus mont­re qu’u­ne priè­re per­sé­vé­ran­te et déter­mi­née mène au but. La veuve a obtenu gain de cau­se. Com­bien plus les gens obti­en­dront-ils leur dû s’ils prient leur Père céles­te avec persévérance ! 
«Quo­ti­di­en­ne­ment» et «aujour­d’hui» expri­ment le fait que nous ne devons pas deman­der à not­re Père céles­te de fai­re des réser­ves, mais de répond­re à nos beso­ins quo­ti­di­ens. Si nous vivons tou­jours déjà dans le len­de­main, nous nous fai­sons beau­coup de sou­cis inu­tiles. La pré­di­ca­ti­on nous invi­te à être entiers devant Dieu dès main­ten­ant – et nous serons comblés ! 
Jabez pri­ait cont­re son pro­pre nom, qui était un mot mau­dit. Il signi­fie dou­leur et souf­france ! Bien que la priè­re sem­ble un peu égo­cen­tri­que, elle dit : «Et Dieu a fait venir ce qu’il avait deman­dé. Jabez est allé à l’en­cont­re de sa natu­re par la priè­re. La priè­re a chan­gé sa vie. 
On attri­bue à la priè­re au nom de Jésus un taux de réus­si­te de cent pour cent. Qu’est-ce que cela signi­fie pour une per­son­ne de prier en son nom et d’êt­re en rou­te en tant que man­da­tai­re. L’au­to­ri­sa­ti­on par­fai­te con­sis­te à être pris en char­ge par le Saint-Esprit et à être influen­cé par le nom de Jésus au plus haut niveau. 
Jésus n’a pas seu­le­ment gué­ri des âmes, mais des per­son­nes entiè­res selon leur corps, leur âme et leur esprit. C’est ce qu’il veut enco­re fai­re aujour­d’hui par l’in­ter­mé­di­ai­re de ses alliés. Néan­mo­ins, il est indé­niable que plus not­re corps vieil­lit, plus il se dégra­de. Tout le con­trai­re de l’e­sprit, qui se renou­vel­le de jour en jour. Com­ment gérons-nous cet­te tension ? 
«Que ta volon­té soit fai­te sur la terre com­me au ciel». Cet­te phra­se vient avant la deman­de de ravi­tail­le­ment («Don­ne-nous aujour­d’hui not­re pain quo­ti­di­en»). Appa­rem­ment, il est plus important que nous entri­ons dans une rela­ti­on de con­fi­ance plus pro­fon­de avec Dieu plu­tôt qu’il n’ac­com­plis­se tous nos souhaits. 
Les Juifs lisent le liv­re de Ruth lors de la fête de la Pen­te­côte (shabuot). Cet­te his­toire de l’An­ci­en Tes­ta­ment mont­re de maniè­re ima­gée com­ment le Saint-Esprit relie les hommes. 
Dans la priè­re, nous pou­vons sor­tir inté­ri­eu­re­ment des nombreux regards des hom­mes et nous pla­cer sous l’u­ni­que regard de Dieu. Nous y trou­vons un mode de vie pro­fon­dé­ment libé­ré, sans pres­si­on et plein de force. C’est la vie en pré­sence de Dieu, le lieu de la liberté. 
Que signi­fie l’a­vè­ne­ment du royau­me de Dieu ? La pré­di­ca­ti­on veut encou­ra­ger à s’al­li­er à Dieu et à se con­sidé­rer com­me un envoyé pour le royau­me de Dieu dans ce mon­de. Nous pou­vons par­ti­ci­per à la con­s­truc­tion du royau­me de Dieu en faisant de la paro­le de Dieu une réalité. 
Dans la priè­re que David pro­non­ce dans le psau­me 131, il nous don­ne un aper­çu pro­fond du secret d’un cœur cal­me et plein de paix. Trois enne­mis, qui doi­vent être rem­pla­cés, s’op­po­sent à cet­te paix. 
Une pré­di­ca­ti­on pas­ca­le sur le tri­ple «Paix à vous» de Jésus aux disci­ples qui s’é­tai­ent enfer­més, effrayés. La résur­rec­tion de Jésus a le pou­voir de fai­re sau­ter d’a­bord les por­tes des cœurs, puis d’au­t­res portes. 
Une deu­xiè­me fois, il s’a­git de savoir com­ment le nom de not­re Père céles­te peut être sanc­ti­fié. Par le biais de l’a­do­ra­ti­on. Mais l’a­do­ra­ti­on, c’est bien plus que de bons sen­ti­ments et de beaux chants. Il s’a­git tout autant de remer­cier, de se lamen­ter et de pro­clamer. L’a­do­ra­ti­on est le véri­ta­ble sens de not­re vie. L’his­toire du roi Josa­phat dans 2 Chro­ni­ques 20 ras­sem­ble tou­tes les facet­tes de l’a­do­ra­ti­on et en mont­re la magni­fi­que conséquence. 
Qui est «Not­re Père», la per­son­ne à laquel­le nous nous adres­sons dans la priè­re ? C’est un Dieu qui se pré­sen­te avec quat­re let­t­res (YHWH) qui signi­fi­ent «être». Le Père qui est aux cieux a pour nom pro­pre «Il-va-être» et bien d’au­t­res noms. Dieu est jus­tem­ent si grand et si vas­te qu’on ne peut pas le cap­tu­rer avec un nom pro­pre. Cela le limi­terait et le ren­drait insai­sissa­ble. Chacun de ses nombreux noms révè­le cer­tai­nes de ses caractéristiques. 

Notre père

25 février 2018 
La salu­ta­ti­on dans le «Not­re Père» est écri­te à la pre­miè­re per­son­ne du plu­ri­el. Jésus, qui a recom­man­dé l’i­mi­ta­ti­on de cet­te priè­re, a eu une idée à ce sujet. Si nous invo­quons not­re Père céles­te à par­tir de la com­mun­au­té, nous res­sen­ti­rons des effets puis­sants de nos prières. 
Qui est réel­le­ment «not­re Père qui est aux cieux» ? À qui devons-nous par­ler selon Jésus ? D’un côté, il est le Père pro­che et de l’aut­re, il habi­te dans les cieux loin­ta­ins. Com­ment l’a­mour de Dieu se rap­por­te-t-il à sa sain­te­té ? Not­re image de Dieu a une gran­de influence sur l’at­ti­tu­de fon­da­men­ta­le avec laquel­le nous prions. 
Nous nous pen­chons sur la visi­on de la see­tal chi­le et nous deman­dons com­ment Dieu voit not­re égli­se. Nous nous pen­che­rons sur le puits situé au milieu du vil­la­ge ain­si que sur les réser­ves de ter­rains à bâtir. 
Lance­ment du nou­veau thè­me de l’an­née «Aben­tüür Gebät». A la deman­de de ses disci­ples de leur app­rend­re à prier, Jésus a répon­du par la «priè­re du Not­re Père». Cet­te priè­re don­ne la struc­tu­re des pré­di­ca­ti­ons de l’an­née 2018. Aujour­d’hui, il s’a­git d’en avoir un pre­mier aperçu. 
Le che­min des ber­gers et celui des mages vers Beth­lé­em et la crè­che sont très dif­fér­ents. Pour­tant, pour les deux grou­pes, il mène à l’a­do­ra­ti­on de Dieu. 
L’arb­re de vie, qui se trou­vait au para­dis à l’é­po­que d’A­dam et Ève, réap­pa­raît dans la nou­vel­le ville à venir. Il por­te des fruits dou­ze fois par an et ses feuilles ont des ver­tus médi­ci­na­les. C’est un don gra­tuit de la grâce que l’hom­me reçoi­ve une deu­xiè­me chan­ce de man­ger de l’arb­re de vie pour viv­re ensuite éter­nel­le­ment avec Dieu. 
Cet­te visi­on de la nou­vel­le Jéru­sa­lem ne doit pas nous for­mer à deve­nir des per­son­nes dét­a­chées du mon­de, mais des per­son­nes plei­nes d’e­s­poir, de paix et d’amour. 
Com­ment faut-il com­prend­re et clas­ser les évé­ne­ments bibli­ques que sont la pre­miè­re résur­rec­tion, le règ­ne mil­lén­aire et le juge­ment final ? 
Dans un dis­cours pro­non­cé peu avant l’en­trée en Terre pro­mi­se, Moï­se a rap­pelé au peu­ple d’Is­raël de ne pas oublier Dieu dans tou­te sa pro­spé­ri­té et de lui être recon­nais­sant. Com­ment être recon­nais­sant indé­pen­dam­ment de not­re situa­ti­on personnelle ? 
Cet­te pré­di­ca­ti­on ne por­te pas sur ce que l’on appel­le com­mu­né­ment «les plats en coquil­le», mais sur la maniè­re dont un chré­ti­en peut res­ter éveil­lé et vêtu face à ces signes. Le pas­sa­ge bibli­que cen­tral à ce sujet est Apo­ca­lyp­se 16:15.
Jean nous don­ne un aper­çu de ce qui se pas­se dans ce mon­de et nous mont­re les qua­li­fi­ca­ti­ons clés dont un disci­ple de Jésus a beso­in pour réus­sir à cet­te épo­que : La pati­ence, l’o­bé­is­sance et la foi. Qu’est-ce que cela signi­fie pour not­re vie ? 
=D100:D101Le nombre de la bête dans Apo­ca­lyp­se 13 est 666. Ail­leurs, la Bible par­le de l’An­té­christ qui vient pour nous trom­per. Où se cache-t-il ? Com­ment pou­vons-nous le recon­naît­re et nous préparer ? 
Apo­ca­lyp­se 12 décrit une image très actu­el­le qui, selon diver­ses spé­cu­la­ti­ons, dev­rait se réa­li­ser le 23 sep­tembre 2017. Nous som­mes curieux de le savoir. En tout cas, ce cha­pit­re nous mont­re de quel­le maniè­re Satan agit dans ce mon­de et cont­re quel­les armes il est impuissant. 
Selon Jésus, il en va du royau­me de Dieu com­me d’u­ne grai­ne de mou­t­ar­de. Lors­qu’el­le est mise en terre, elle don­ne nais­sance à une gran­de plan­te viva­ce qui peut deve­nir un lieu de nidi­fi­ca­ti­on pour les oise­aux migra­teurs. L’ADN de crois­sance de la grai­ne de mou­t­ar­de a été pla­cé dans les per­son­nes qui croi­ent en Jésus-Christ. C’est pour­quoi de gran­des cho­ses peu­vent naît­re de leur vie. 
Jésus a don­né à chacun de ses disci­ples une part de ses rich­es­ses avec laquel­le ils doi­vent agir. Quel­le est la mis­si­on ? Quel est le capi­tal ? Com­ment doi­vent-ils agir ? Que se pas­se-t-il lors de la réd­ac­tion du rapport ? 
Ent­re la 6e et la 7e trom­pet­te, nous avons droit à un aper­çu des coulis­ses. Nous voy­ons que Dieu règ­ne de maniè­re abso­lu­ment sou­ve­rai­ne sur tou­te la scène. 
Le Vendre­di saint, Jésus-Christ a don­né sa vie pour nous sur la croix. Il ne ces­se de dire que ses disci­ples con­naî­tront éga­le­ment la per­sé­cu­ti­on et la détres­se. Ces cho­ses font pour ain­si dire par­tie du cœur de la foi. Ce que nous vivons actu­el­le­ment dans le mon­de occi­den­tal n’est pas nor­mal. Dans deux visi­ons dif­fé­ren­tes, Jean voit les vain­queurs vic­to­rieux. Ces images doi­vent nous encou­ra­ger à don­ner entiè­re­ment not­re vie pour Christ, quel qu’en soit le prix. 
Jésus écrit per­son­nel­le­ment un feed­back céles­te aux sept égli­ses d’A­sie mineu­re. Il dit aux Ephé­si­ens qu’u­ne égli­se peut tout fai­re cor­rec­te­ment et exer­cer un grand effet magné­tique, mais que si l’a­mour fait défaut, tout est vain. 
L’A­po­ca­lyp­se met en mar­che le ciné­ma de not­re tête grâce aux nombreu­ses images pré­sen­tées. Au début, le prot­ago­nis­te prin­ci­pal, Jésus-Christ, est pré­sen­té. On décou­vre alors des cho­ses étonnantes ! 
A l’ai­de des mots-clés belong – belie­ve – behave, nous expli­quons not­re cul­tu­re et not­re cours de l’Eg­li­se. Nous répon­dons ain­si à des ques­ti­ons sur la maniè­re dont not­re cul­tu­re de l’ac­cu­eil est com­pa­ti­ble avec une inter­pré­ta­ti­on bibli­que de la Bible. 
Aujour­d’hui, nous ent­a­mons le nou­veau thè­me annu­el «clair­voy­an­ce». Au cours de l’an­née 2017, nous inter­préte­rons le liv­re de l’A­po­ca­lyp­se. Cet­te pré­di­ca­ti­on don­ne un pre­mier aper­çu et mont­re le véri­ta­ble sens de l’A­po­ca­lyp­se. Elle dévoi­le et révè­le, sous une for­me vivan­te et ima­gée, les réa­li­tés et les puis­sances invi­si­bles qui se cachent der­riè­re les évé­ne­ments visi­bles, et expli­que ain­si le cours de l’histoire. 

Méga joie

25 décembre 2016 
Un ser­mon de Noël sur la méga-jouis­sance que les ber­gers ont con­nue dans les champs. La rai­son de cet­te joie était que le Sau­veur était né et avait créé les con­di­ti­ons de la paix sur terre. 
C’est le der­nier des quat­re ser­mons sur le tra­vail et il con­cent­re le sujet. Le mes­sa­ge prin­ci­pal est le sui­vant : Christ n’est pas seu­le­ment not­re Sei­gneur le diman­che, mais il est aus­si not­re employ­eur le lundi. 

L’affaire du nom

04 décembre 2016 
Est-ce que nous vou­lons nous fai­re un nom en tra­vail­lant ou est-ce que nous obte­nons un nom et fai­sons ensuite le tra­vail ? C’est à cet­te ques­ti­on que se déci­de si je peux bril­ler ou non dans mon travail. 
Dans une pre­miè­re de quat­re pré­di­ca­ti­ons sur le thè­me de la foi et du tra­vail, il s’a­git de poser les bases. Les ques­ti­ons sui­van­tes sont abor­dées : Quel est le rap­port ent­re Dieu et le tra­vail ? Quel est mon rap­port avec le tra­vail ? Com­ment travaillons-nous ? 

Vivre dans un vent contraire

06 novembre 2016 
Dani­el nous mont­re com­me modè­le que nous n’a­vons pas beso­in d’êt­re des réfrac­tai­res sociaux totaux qui font la grè­ve de la faim ou qui se reti­rent de tout. Tou­te­fois, nous devons con­naît­re, avec une sym­pa­thi­que déter­mi­na­ti­on, le point où not­re «mais» doit arriver. 

Pour une âme forte

23 octobre 2016 
L’a­do­ra­ti­on con­sis­te à louer, remer­cier, se lamen­ter et pro­clamer. Si nous fai­sons de la louan­ge dans chaque situa­ti­on de la vie, une âme for­te peut se for­mer en nous. 
Nous fai­sons sou­vent l’expé­ri­ence d’un décala­ge ent­re ce que nous vivons et ce que la Bible a réel­le­ment pré­vu. Cet­te ten­si­on fait par­tie de la vie d’u­ne per­son­ne qui che­mi­ne avec Jésus. Cet­te pré­di­ca­ti­on pro­po­se une solu­ti­on pour que not­re vie chan­ge de maniè­re dura­ble et positive. 
Jan Hus (1369–1415) est un modè­le écla­tant d’hom­me qui a con­s­acré sa vie à la véri­té. Sa vie s’est ter­mi­née sur le bûcher le 6 juil­let 1415 lors du Con­ci­le de Con­s­tance. L’im­pact de sa vie est impressionnant. 

Je suis une luciole

25 sep­tembre 2016 
Que signi­fie bril­ler en public et quel­les en sont les con­di­ti­ons ? Cet­te pré­di­ca­ti­on abor­de cet­te ques­ti­on à l’ai­de de Jac­ques 2.14–17 et d’au­t­res pas­sa­ges de cet­te épître. 

L’Église – dans le monde

04 sep­tembre 2016 
Dans la Bible, les per­son­nes qui ren­cont­rent de l’op­po­si­ti­on et du rejet à cau­se de leur foi sont qua­li­fiées d’heu­reu­ses. Pour­quoi la bon­ne nou­vel­le crée-t-elle sou­vent des fric­tions dans ce mon­de et qu’est-ce que cela signi­fie pour les chré­ti­ens actifs ? 
Une image uti­li­sée à main­tes repri­ses dans la Bible pour décr­i­re l’Ég­li­se est cel­le du corps. L’Ég­li­se est le corps du Christ sur cet­te terre. Cela a de for­tes impli­ca­ti­ons pour nos rela­ti­ons et not­re mission. 
Dans le Cre­do de Nicée et de Con­stan­ti­no­p­le, l’Ég­li­se est décri­te par les mots de pro­prié­té du tit­re. Nous nous pen­chons sur la ques­ti­on et essay­ons de com­prend­re pour­quoi les Pères de l’Eg­li­se ont choi­si pré­cis­é­ment ces mots. 

William Wilberforce

10 juil­let 2016 
L’im­pos­si­ble devi­ent pos­si­ble ! Cet­te affir­ma­ti­on est étayée par la vie de Wil­liam Wil­ber­force (1759–1833). Wil­ber­force est l’hom­me qui a abo­li l’es­cla­va­ge en Gran­de-Bre­ta­gne, pre­miè­re nati­on négriè­re du monde. 
C’est au plus tard dans les situa­tions dif­fi­ci­les qu’il est décisif de savoir si Dieu est le cent­re ou seu­le­ment un moy­en dans la vie d’u­ne personne. 
Exis­te-t-il des déter­mi­na­ti­ons et des malé­dic­tions qui se trans­met­tent auto­ma­ti­quement d’u­ne géné­ra­ti­on à l’aut­re ? Se peut-il qu’à cau­se de mes ancê­tres, je sois blo­qué ? Cet­te pré­di­ca­ti­on répond à cet­te ques­ti­on en se basant sur Exo­de 34:1–9.
Mar­tin Drey­er est théo­lo­gien indé­pen­dant, péd­ago­gue diplô­mé, con­seil­ler en toxi­co­ma­nie et écri­vain. Il s’est fait con­naît­re dans tou­te l’Al­le­ma­gne dans les années 90 en fond­ant le mou­ve­ment de jeu­nesse chré­ti­en «Jesus Freaks». Il a per­cé en tant qu’au­teur avec la Volx­bi­bel, une Bible rédi­gée dans un lan­ga­ge faci­le à com­prend­re, qui est deve­nue un best-sel­ler en liv­re de poche. Mar­tin est marié, a une fil­le et un fils et vit à Ber­lin. Mal­gré ces suc­cès remar­quables, sa vie com­por­te aus­si des zones d’ombre. L’é­chec de son pre­mier maria­ge, l’al­cool et la dro­gue ain­si qu’un… 
Com­ment Jésus aurait-il ren­con­tré des per­son­nes aux sen­ti­ments homo­se­xu­els ? Il n’y a que des répon­ses spé­cu­la­ti­ves à cet­te ques­ti­on, car il n’y a pas de tels exemp­les dans la Bible. Et pour­tant, on peut voir un sché­ma clair dans la maniè­re dont Jésus ren­cont­re les gens : Plein d’af­fec­tion et de com­pas­si­on, il les ren­cont­re tou­jours avec une gran­de clar­té et une clar­té provocante. 
Jus­qu’à ce que la mort vous sépa­re ! de nos jours, la plu­part des maria­ges se ter­mi­nent avant la mort. Cet­te pré­di­ca­ti­on abor­de la ques­ti­on de savoir com­ment lut­ter cont­re la cor­ro­si­on pré­ma­tu­rée du maria­ge à l’ai­de d’un pro­duit anti­rouil­le approprié. 
La troi­siè­me pré­di­ca­ti­on de la mini-série «Il y a un temps pour tout». Com­ment pou­vons-nous mieux orga­nis­er not­re temps afin de ne pas sim­ple­ment subir la tyran­nie de l’urgence ? 

Notre Dieu est différent

03 avril 2016 
La pre­miè­re pré­di­ca­ti­on de la mini-série «Il y a un temps pour tout». Le temps est un don de Dieu. Dieu lui-même a pris du temps et te l’a don­né pour que tu devi­en­nes son enfant bien-aimé ! 

Restaurer l’honneur

13 mars 2016 
La cin­quiè­me pré­di­ca­ti­on de la cam­pa­gne «Hon­te ou dignité»._x000D_ _x000D_ Com­ment pou­vons-nous con­naît­re l’hon­neur, la digni­té et la restau­ra­ti­on grâce à Jésus-Christ ? 

En route vers l’eau

28 février 2016 
Troi­siè­me pré­di­ca­ti­on de la cam­pa­gne «Hon­te ou digni­té». Com­ment réa­gis­sons-nous à la hon­te et com­ment deve­nons-nous la meil­leu­re ver­si­on de nous-mêmes ?