Car c’est à toi qu’appartient la force

Date 1er août 2021 | Prédicateur/trice :
série : | Tex­te bibli­que : Esaïe 40, 29–31
Remar­que : Cet­te pré­di­ca­ti­on a été tra­duite à la machi­ne. Veuil­lez noter que nous ne pou­vons pas être tenus respons­ables de l’e­xacti­tu­de du contenu.

Il s’a­git des dévor­eurs d’é­ner­gie de not­re épo­que et de la ques­ti­on très pra­tique : com­ment fai­re pour que nous, chré­ti­ens, puis­si­ons nous res­sour­cer auprès de Dieu.


La vie a beso­in de force ! Les enfants, les jeu­nes et les adul­tes sont par­fois pous­sés jus­qu’à leurs limi­tes. C’est pour­quoi, début juil­let, un sou­pir de sou­la­ge­ment était lar­ge­ment répan­du : «Enfin les vacan­ces !» Et n’est-ce pas le cas ? Nous avons tous beso­in de moments où nous pou­vons nous décon­nec­ter. Des moments pour respi­rer, pour reprend­re des forces, par­ce que la vie nous sol­li­ci­te tous et que nous nous deman­dons régu­liè­re­ment : com­ment, où et quand pour­rais-je me res­sour­cer au mieux ? Un chan­ge­ment de décor, un chan­ge­ment d’air, est un bon moy­en d’y par­ve­nir. Mais d’un aut­re côté, nous con­sta­tons avec désen­chan­te­ment que les quel­ques semain­es de vacan­ces que l’on peut comp­ter sur les doigts d’u­ne main ne suf­fi­sent pas ! C’est ce que l’on res­sent lors­que les gens se plaign­ent peu après leurs vacan­ces : «Ah, j’au­rais déjà beso­in de vacan­ces ! Les sources d’é­ner­gie tel­les que les vacan­ces, les week-ends de déten­te, les abon­ne­ments de fit­ness, les temp­les du bien-être, une ali­men­ta­ti­on sai­ne, un som­meil suf­fi­sant – ne sont sou­vent pas aus­si durables !

Le roi David dans l’An­ci­en Tes­ta­ment avait une source de force qui vaut la pei­ne d’êt­re étu­diée ! Il était fort. C’é­tait un héros ! C’é­tait un hom­me d’É­tat d’u­ne clas­se à part. Il n’a­vait bien sûr aucu­ne idée de tou­tes les pos­si­bi­li­tés de ravi­tail­le­ment actu­el­les. On ne peut que se deman­der d’où il tirait sa force. Il nous don­ne une répon­se dans le pre­mier liv­re des Chro­ni­ques : «Dans ta main sont la puis­sance et la force, et dans ta main (il est). rend­re chacun grand et fort» (1 Chro­ni­ques 29:12b ELB). David était un pri­ant et il était con­sci­ent que si Dieu détour­nait sa main de lui, il lui man­quer­ait l’es­sentiel. C’est ce que nous voy­ons dans le psau­me 27 : «Mon cœur te dit : Vous cher­che­rez ma face. C’est pour­quoi, Sei­gneur, je cher­che aus­si ta face. Ne me cache pas ta face, ne repous­se pas ton ser­vi­teur dans la colè­re ! Car tu es mon secours ; ne m’a­ban­don­ne pas, ne reti­re pas ta main de des­sus moi, Dieu de mon salut» (Psau­me 27,8–9 LU) ! David a dû sur­mon­ter de nombreux com­bats dans sa vie et a con­nu beau­coup d’op­po­si­ti­on. Mais la source de force en Dieu l’a aidé à s’en sor­tir ! Not­re vie et not­re vie chré­ti­en­ne ne sont-elles pas sou­vent aus­si des combats ?

1. forces opposées

Nous som­mes tou­jours con­fron­tés à des forces qui veu­lent nous ané­an­tir ! Aujour­d’hui, nous som­mes con­fron­tés à des défis très dif­fér­ents de ceux de David à l’é­po­que. D’au­t­res cho­ses qui nous fati­guent ! Exami­nons quel­ques-uns de ces «fai­seurs de fatigue» :

  • Nous vivons dans une socié­té de com­pé­ti­ti­on ! Cela com­mence dès le plus jeu­ne âge avec les cour­ses à l’é­co­le mate­r­nel­le et la com­pé­ti­ti­on pour savoir qui a fait le plus beau des­sin. Et cela se ter­mi­ne à un âge avan­cé avec la com­pé­ti­ti­on pour savoir qui est enco­re le plus en for­me ou qui a la peau du visa­ge la plus lis­se ! Sou­vent, c’est la com­pa­rai­son per­ma­nen­te avec les aut­res qui sol­li­ci­te for­te­ment not­re force phy­si­que et psy­chi­que. «As-tu vu ce que les voi­sins peu­vent se per­mett­re ? As-tu enten­du dire où ils sont allés en vacan­ces ? As-tu aus­si remar­qué la magni­fi­que robe d’A­li­ce ? Et voi­là que ton col­lè­gue de tra­vail a déjà une nou­vel­le voitu­re !». Il fau­drait enco­re men­ti­on­ner ici le cul­te du corps, qui ron­ge éga­le­ment tes forces. Les hom­mes s’ef­for­cent de se fai­re des abdos en béton ; les femmes se font aspi­rer ce qui n’est pas néces­saire… Dans cet­te cour­se au corps par­fait, je me deman­de par­fois : que fai­sons-nous de not­re for­me spi­ri­tu­el­le ? Pour­quoi ne veil­lons-nous pas à être forts dans la foi ? N’au­ri­ons-nous pas beso­in d’u­ne injec­tion de foi pour not­re santé ?
  • Un aut­re qui nous fati­gue est le ryth­me eff­ré­né de not­re socié­té. La mobi­li­té per­son­nel­le et les médi­as sociaux n’ap­portent pas que des avan­ta­ges, mais aus­si beau­coup de stress ! Une gran­de par­tie de ce qui dev­rait nous sim­pli­fier la vie ne nous fait pas gagner de temps, bien au con­trai­re. Le vide tem­po­rel est immé­dia­te­ment com­blé par d’au­t­res cho­ses. Et les délais sont à nou­veau ser­rés ! Les tra­vail­leurs sont tel­lement sous pres­si­on qu’ils doi­vent fai­re des heu­res sup­p­lé­men­tai­res. Les pro­fes­si­on­nels vivent avec la peur per­ma­nen­te de se retrou­ver sur le car­reau s’ils ne sui­vent pas une for­ma­ti­on con­ti­nue. D’au­t­res se deman­dent s’ils peu­vent pas­ser à l’é­che­lon sui­vant de leur carrière.
  • Une aut­re force des­truc­tri­ce est cel­le de la publi­ci­té. Elle nous fait miroi­ter un mon­de qui ne cor­re­spond pas à la réa­li­té. Ton suc­cès est cer­tai­ne­ment dû pas dans ce qui est annon­cé ! Ta force vita­le per­son­nel­le est pas dépend de ton pou­voir d’achat. Not­re cupi­di­té est le ter­rain de jeu de cet­te force oppo­sée qui nous fati­gue avec une insa­tis­fac­tion permanente.

2. des réserves de force incompréhensibles

Je veux d’a­bord rap­pe­l­er que dans la foi, nous som­mes reliés à des réser­ves de force génia­les. Jésus habi­te en nous avec l’e­sprit de sa force, sa force de résur­rec­tion. Cet­te force a beau­coup à voir avec not­re quo­ti­di­en ! Il s’a­git d’uti­li­ser cet­te force, sinon nous att­ein­drons con­stam­ment la limi­te de nos forces ! Dans sa deu­xiè­me lett­re, Pierre insis­te sur ce point : «Jésus-Christ, dans sa puis­sance divi­ne, nous a don­né tout ce dont nous avons beso­in pour viv­re com­me il l’en­tend. Car nous l’a­vons con­nu ; par sa puis­sance et sa gloire, il nous a appelés à une vie nou­vel­le». (2 Pierre 1,3 Hfa). Une force divi­ne pour le quo­ti­di­en ! Rien de plus pré­cieux ne peut nous être offert. Cela place tout ce qui nous pri­ve de forces sous une tou­te aut­re lumiè­re. Cela appor­te de la puis­sance dans not­re quo­ti­di­en ! C’est pour­quoi Paul peut nous appe­l­er : «For­ti­fiez-vous dans le Sei­gneur et dans la puis­sance de sa force» (Eph 6,10). Paul s’ex­prime cor­rec­te­ment. Il ne s’a­git pas de mon force ou mon La fai­bles­se ! Soyez forts dans le Sei­gneur et dans la puis­sance de sa force.

Com­me diman­che der­nier, il s’a­git à nou­veau de l’œil inté­ri­eur qui détourne son regard de ma force ou de ma fai­bles­se vers la puis­sance du Sei­gneur et sa force ! Dans le psau­me 59, nous lisons com­ment David a fait. Au milieu de tou­tes les hosti­li­tés, il a tenu bon devant Dieu : «Tu es ma force ; je me con­fie en toi pour me sau­ver, car tu es mon refu­ge, ô Dieu. Je chan­ter­ai ta puis­sance. Chaque matin, je pous­se­rai des cris de joie à cau­se de ta grâce. Toi ma force, je te chan­te des louan­ges, car tu es mon refu­ge, Dieu. Sei­gneur, tu me mon­tres ta grâce». (Psau­me 59,10;17–18 NLB). En fait, la con­vic­tion de David peut se résu­mer en une phra­se : Il pui­se sa force dans ce que Dieu est pour lui et dans ce que Dieu lui don­ne. Bien sûr. David a aus­si con­nu des moments où il était au plus bas. «Je suis épui­sé et à bout de forces. Je ne peux que gémir et crier d’a­go­nie». (Psau­me 38,9). Nous pou­vons assu­mer not­re fai­bles­se, com­me Paul, à qui Dieu a dit Ma grâce est tout ce dont tu as beso­in». Ma force se mani­fes­te dans ta fai­bles­se». Paul répond à cela : «Et main­ten­ant, je suis satis­fait de ma fai­bles­se, afin que la puis­sance de Christ puis­se agir à tra­vers moi. Com­me je sais que c’est pour Christ, je suis récon­ci­lié avec mes fai­bles­ses, mes pri­va­tions, mes dif­fi­cul­tés, mes per­sé­cu­ti­ons et mes insul­tes. Car si je suis fai­ble, je suis fort». ( 2 Cor 12,9–10 NL). Mais en fait, nous som­mes tou­jours pré­oc­cu­p­és par la ques­ti­on sui­van­te : «Com­ment fai­re con­crè­te­ment pour se res­sour­cer auprès de Dieu ? Com­ment viv­re à par­tir de cet­te source de force» ?

3. sources de force

David nous a déjà don­né quel­ques répon­ses : Je l’ai pré­sen­té com­me un pri­ant. Prier est une source de force très importan­te pour les chré­ti­ens. Par­le à Dieu com­me tu le sens ! Il com­prend que tu te plai­gnes et que tu te lamen­tes, com­me David dans cer­ta­ins psau­mes ! Mais David a aus­si chan­té et exul­té. Ce n’est pas le cas de tout le mon­de. Mais nous pou­vons tous remer­cier. Lors d’u­ne cri­se, regar­de en arriè­re ce que tu as déjà vécu de bon avec Dieu. Remer­cie à nou­veau pour ce qu’il repré­sen­te dans ta vie. Remer­cie Dieu pour chaque nou­veau jour. Remer­cie Dieu pour les com­pé­ten­ces qu’il t’a don­nées. Mer­ci pour le tra­vail, pour la san­té, pour la grâce de Dieu. Mer­ci pour les per­son­nes qui t’en­tou­rent ; pour les gens avec qui tu peux par­ta­ger la foi. Mer­ci pour l’ai­de de Dieu dans la souf­france, dans les moments de mala­die. Quand Dieu est avec de son Si la force a sa place dans ta vie, tu es con­nec­té à la source de force décisive !

Pour toi, il s’a­git peut-être d’a­bord d’u­ne priè­re de rep­en­tance : «Sei­gneur, par­don­ne-moi, je ne t’ai pas assez dit mer­ci quand tout allait bien. J’ai attri­bué ma force à tout le res­te, sauf à toi, par­don­ne-moi». Se rep­en­tir et recour­ir au par­don, c’est com­me une bois­son éner­gi­san­te pour l’â­me ! Quand je pen­se à cet­te bois­son éner­gi­san­te, not­re fils me vient à l’e­sprit. Dans sa jeu­nesse, il a eu envie d’un corps vrai­ment viril, débord­ant de mus­cles. Il s’est offert un abon­ne­ment de fit­ness et s’est gavé de com­plé­ments ali­men­tai­res. Il avait une poud­re de pro­té­i­nes aro­ma­ti­sée à la bana­ne et se pré­pa­rait une bois­son quo­ti­di­en­ne. Mal­gré l’arô­me de bana­ne, le goût était infect. Il m’a rapi­de­ment deman­dé : «Papa, tu n’en veux pas ? Bien sûr, je lui ai dit non. Mais je me dis : «Ce serait bien s’il exis­tait aus­si une bois­son éner­gé­tique pour la foi, par exemp­le à l’arô­me de frai­se ! Ce serait bien plus simp­le ! Mais reve­nons aux sources de force :

Viv­re des ser­vices div­ins, ici ou à la mai­son devant l’é­cran, cela ren­force not­re foi ! Tout com­me les ren­con­tres en petits grou­pes : Petits grou­pes, tous les grou­pes glow, les soi­rées d’hom­mes, Sis­ter­hood, les évé­ne­ments Gene­ra­ti­on+, etc. Le fait que Covid19 ait bru­ta­le­ment limi­té nos pos­si­bi­li­tés de ren­cont­re est en par­tie responsable du fait que nos réser­voirs d’é­ner­gie sont pres­que vides ! Nous avons beau­coup de cho­ses à rat­tra­per pour fai­re le plein ! C’est très sti­mu­lant d’a­voir des per­son­nes à nos côtés avec les­quel­les nous pou­vons éch­an­ger ouver­te­ment et hon­nête­ment, sans réser­ve. Les bon­nes rela­ti­ons sont si importan­tes ! C’est tel­lement for­ti­fi­ant d’en­tendre d’au­t­res per­son­nes nous racon­ter ce qu’el­les ont vécu avec Jésus ! Il y a aus­si des cho­ses à entendre dans dif­fér­ents médi­as. Je pen­se par exemp­le à «Gottkennen.ch», à «Fens­ter zum Sonn­tag» ou aux témoign­ages des enfants rois sur YouTube !

Il est éga­le­ment pro­fi­ta­ble d’en­tre­te­nir des cont­acts avec des mis­si­on­n­aires afin d’en­tendre ce qu’ils vivent avec Dieu. N’ou­bli­ons pas la Bible avec ses his­toires et ses véri­tés. Nous pou­vons les lire et les reli­re par­ce qu’el­les nous encou­ragent et nous met­tent en éveil, ou pour­quoi pas lire à nou­veau un liv­re chré­ti­en ? Il y a des gens qui ont vécu des aven­tures avec Dieu et ces récits peu­vent nous mar­quer. Des amis m’ont don­né un aut­re con­seil pré­cieux pour se res­sour­cer : Si tu es au fond du trou et que tu as du mal à te rele­ver, occupe-toi des aut­res ! Deman­de-toi : à qui puis-je fai­re quel­que cho­se pour l’a­mour, écr­i­re quel­ques lignes ou télé­pho­ner ? Si tu y par­vi­ens, cela te remet­tra toi-même sur pied ! 

 

 

 

 

 

Com­prends-moi bien ! On peut aus­si remer­cier Dieu pour le cent­re de remi­se en for­me, pour la nour­ri­tu­re de qua­li­té supé­ri­eu­re, pour les shakes et les pré­pa­ra­ti­ons pro­té­i­nées, mais il ne faut pas oublier la force que Dieu a pré­pa­rée pour nous. Fai­re le plein d’é­ner­gie auprès de Dieu, c’est un peu com­me fai­re le plein d’u­ne voitu­re élec­tri­que : il faut s’ar­rê­ter, bran­cher le câb­le et lais­ser à la bat­te­rie le temps néces­saire. Il en va de même pour se res­sour­cer auprès de Dieu : s’ar­rê­ter, s’ar­ri­mer à Dieu et avoir du temps ! Pour toi, cela signi­fie peut-être sim­ple­ment res­ter tran­quil­le, se tai­re, poser ton télé­pho­ne por­ta­ble, prend­re tes distances par rap­port à tout ce qui peut te dis­trai­re ; attendre jus­qu’à ce que tu sen­tes que tu es en ligne avec Dieu.

On peut d’ail­leurs aus­si par­ler à Dieu et l’écou­ter con­sciem­ment en mar­chant, en faisant du jog­ging, à vélo ou en nageant dans un lac. Le psau­me 84, qui est un chant des fils de Kor­ach, le résu­me bien : «Heu­reux le peu­ple qui trouve en toi, Sei­gneur, sa force ; dans leurs cœurs, il y a de l’assu­rance. Ils tra­ver­sent la val­lée des lar­mes et la trans­for­ment en source. Oui, la plu­ie du matin la cou­vre de béné­dic­tions. Ils vont de force en force» (Psau­me 84,6–8a ELB). C’est la force dont nous avons beso­in chaque jour, dans les bons com­me dans les mau­vais jours.

Amen !

 

 

 

 

 

Questions possibles pour les petits groupes

Lire le tex­te bibli­que : Esaïe 40, 29–31

  1. D’au­t­res dévor­eurs d’é­ner­gie vous vien­nent-ils à l’esprit ?
  2. Reprend­re des forces auprès de Dieu ! Com­ment faites-vous ?
  3. As-tu beso­in de chan­ger quel­que cho­se dans ton «pro­gram­me de remi­se en for­me spirituelle» ?
  4. Sug­ges­ti­on : écris des pas­sa­ges bibli­ques encou­ra­geants sur des peti­tes car­tes et tiens-les prêtes à être uti­li­sées en cas de beso­in. Ou avez-vous d’au­t­res idées ?
  5. Lisez Esaïe 40.29 et sui­vants et éch­an­gez à ce sujet.
  6. Encou­ra­gez-vous les uns les aut­res et célé­b­rez la Sain­te Cène ensemble.
  7.